| [PRESENTATION] DFI LanParty P35-T2R vu 8633 fois |
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| Écrit par Grégory Steenbeek le Mardi, 09 Octobre 2007 12:49 | |||
 Diamond Flower Inc. (DFI), constructeur de matériel basé à Hsi-Chih City (Taïwan), a été fondé en 1981. Il s'est rapidement spécialisé dans les cartes mères et propose, depuis quelques années, une gamme de cartes mères estampillées Lanparty. Ces dernières sont clairement orientées overclocking et performance. La Lanparty nForce4 fut une reine incontestée de l'overclocking sur socket 939 avec le chipset nForce 4 Ultra/Sli. La nouvelle P35-T2R a la même ambition que sa petite soeur : devenir une référence. Équipée du chipset P35, un chipset milieu de gamme, elle se vend pourtant au prix du haut de gamme et vient donc concurrencer les ténors que sont les Asus Blitz, DQ6 et autres cartes mères haut de gamme. Voici une présentation de cette carte mère. Dans peu de temps, des tests approfondis seront réalisés et l'article sera mis à jour afin de vous faire connaitre le potentiel de la carte !
1. Présentation du bundle :
La boite est assez grande, de la taille d'une Blitz, le design reste sobre, on est loin de l'extravagance des boîtes de Lanparty nForce 4 qui mettaient en avant les joueurs de parties en réseau.
Deux boites sont présentes en plus de la carte mère, la première contient tous les accessoires (il y a même une petite carte pour étaler la pâte thermique) et la seconde, le fameux transpiper !
 En tout cas, on ne va pas se perdre dans les accessoires, tout le nécessaire est là, et pas de fioritures en vue. Il s'agit bien d'une carte pour overclockeur, pas d'antenne wi-fi ou autre afficheur déporté (mais un afficheur POST est présent sur la carte pour nous informer de l'état du boot et préciser à quel moment ça bloque). La carte son (Bernstein Audio Module) est déportée et utilise le chipset Realtek ALC885, il est dommage qu'un chipset plus récent comme le ALC889 n'ait pas été utilisé.
Autre chose à remarquer, la carte ne s'enfiche pas dans un slot, elle est reliée par un cable à la carte mère et est prévue pour être vissée dans un boitier. Pour une carte taillée pour les overclockeurs (qui n'utilisent que rarement de boitiers), c'est un choix peu pertinent. 
Le transpiper peut soit se fixer sur le southbridge et se positionner sous la carte graphique, soit être inséré entre le processeur et le ventirad dans le but d'améliorer le refroidissement. Dans ce dernier cas, le Transpiper ressort à l'arrière du boitier et profite du flux d'air de l'alimentation (pour peu que celle-ci soit bien en haut de votre boitier).
N'ayant pas eu la possibilité de faire des mesures de température, je ne peux que vous donner mon impression personelle :
Le transpiper est un accessoire, comme tous les accessoires, on aurait pu s'en passer (une version sans Transpiper est d'ailleurs sortie il y a peu), mais il doit clairement avoir une influence sur les températures. Après une heure de bench, le transpiper était tiède (test hors boitier sans ventilation dessus). Son intérêt est donc limité mais il fera plaisir aux amateurs de bling-bling informatique. Il est d'ailleurs étonnant que DFI ait choisi l'aluminium comme matière pour ses caloducs et radiateurs, la mode étant actuellement à la surenchère de cuivre sur la carte mère ! Mais vu le prix de la carte avec l'alu, DFI a bien fait de ne pas opter pour le cuivre !
2. Présentation de la carte (revue photo): Voici une petite série de photos de la carte mère, je vous laisse le soin d'admirer son design et son layout, qui ont bien été travaillés. Vous pourrez vous apercevoir sur ces photos que le Transpiper peut-être monté à deux endroits. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de tester l'incidence de ce caloduc géant en fonction de son emplacement (notez qu'une plaque de cuivre est fournie et est à placer entre le Transpiper et le ventirad s'il est monté sur le cpu et non sur le chipset). Il semblerait également que DFI ait dans l'idée de vendre son Transpiper tout seul, il serait donc théoriquement possible d'en acheter un deuxième pour parfaire l'ensemble !
Vue générale de la carte.
Les 8 phases digitales !
L'afficheur digital et les boutons EZ.
Les trois ports PCI-E 16x, et les autres.
C'est ici que viendra se visser le Transpiper.
Le voilà !
Il peut également venir se placer entre le CPU et son ventirad/waterblock.
A l'arrière on retrouve un grand espace laissé libre pour faire passer le Transpiper. Juste en dessous, 6 prises USB 2.0, 1 prise Firewire et deux ports Gigabit (oui, le second a toujours aussi peu d'utilité, mais les constructeurs aiment bien surenchérir avec des fonctions inutiles).
Le layout de la carte est excellent, les ports SATA sont très bien placés et toujours accessibles, les boutons EZ également (pour démarrer et redémarrer, à même la carte). L'afficheur est fort pratique pour déceler tout problème qui pourrait survenir (à la suite d'un overclocking ou non). La finition de la carte est très bonne et l'espace prévu autour du socket devrait plaire à bon nombre d'overclockeurs extrêmes, tant elle va être facile à isoler. Tous les éléments de la carte sont fixés par des vis cruciformes, ce qui contribue à cette impression de qualité, exit donc les petits clips en plastique ! On retrouve 3 ports PCI-E 16x (cablés en 16x, 4x et 1x), un vrai port PCI-E 1x et enfin, 3 ports PCI.
2.2. Ses spécifications : CPU
2.3. Le bios : Voila le point fort de cette DFI, un bios qui regorge d'options que vous ne verrez que sur cette carte ! En effet, les options disponibles, surtout en ce qui concerne la mémoire sont plus que nombreuses. Pour les maîtriser toutes, il vous faudra beaucoup de temps et de patience, mais c'est bien pour ça que nous sommes des passionnés d'informatique ! Tester les différents paramètres, changer une option et puis l'autre, dans le seul but d'améliorer les performances. Jamais une marque n'avait été aussi loin concernant les paramètres mémoires. Le dernier bios en date rajoute encore des options de réglages indépendants des différents slots mémoire !
En ce qui concerne les tensions, même si cela devient de plus en plus courant sur les cartes haut-de-gamme, nous avons accès à pas mal de tensions extrêmes. Pour le CPU, on pourra monter jusqu'à 2,08v en théorie (1.6v * 130%), le vpll peut atteindre 2.15v et le vdimm 3.04v !
3. Overclocking
Voici maintenant, une sélection de screens glanés sur le net qui vous donneront une première impressions de ce qu'il y a moyen de faire avec cette carte :
660Mhz benchables sous SuperPi !
672Mhz pour la ram, ce n'est pas mauvais, mais peut mieux faire.
Conclusion Le Transpiper semble n'avoir qu'une très faible incidence, mais peut-être que les tests prouveront le contraire. Le bios est clairement l'atout de cette carte, mais il va falloir en avoir de la patience pour tester les centaines de combinaisons possibles en ce qui concerne les paramètres mémoire, une joie donc !
Très bientôt, vous pourrez vous faire une idée très précise des performances de la bête qui sera comparée à d'autres ténors du marché !
Voilà l'ingénieur à qui vous devez, en grande partie, toutes les lanparty mais également l'Abit NF7 ! Oskar Wu himself !
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