[COMPARATIF] HDD - Hybrid - SSD vu 1092 fois |
Écrit par Olivier Raffin le Mercredi, 24 Novembre 2010 21:10 | |
Un monde merveilleux où la cohabitation des deux technologies est parfaite pour associer performance et capacité, vélocité et économie. Mais alors, ne peut-on pas espérer d'une unité associant les deux technologies une solution pour l'avenir ? Le disque Hybrid (comprenez associant justement les deux technologies en son sein) en test dans ce comparatif est présent pour se faire une première idée. A l'instar des autres comparatifs, cet article présentera tout d'abord chaque unité avec notamment le détail des composants... photos à l'appui. Puis nous rentrerons dans le vif du sujet par l'évaluation des performances à travers une douzaine de mesures. Aucune mesure de dégagements thermiques, de nuisances sonores et de vibrations ne sera présentée dans cet article. Veuillez vous référer aux précédents comparatifs pour en savoir plus sur ces paramètres.
Les 3 unités de stockages sont :
Ce comparatif met en confrontation des unités de type différent. De taille (256 à 1000 Go) et de technologie différentes, ces unités ne sont pas forcément interchangeables mais plutôt complémentaires. Les disques "Hybrids", dont l'idée technologique est assez ancienne, associent un disque dur et une mémoire flash de type NAND, comme sur les SSD. Nous pouvons donc considérer que ces disques "Hybrids" sont à la charnière des deux mondes du stockage actuel. Nous reviendrons sur leur fonctionnement un peu plus loin dans cet articles. Pour aider la lecture des résultats obtenus lors des tests de ces trois unités, ceux-ci seront comparés autant que possible aux résultats de "références" en disque dur et SSD. Les unités comparatives seront :
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur. Note sur la mémoire cache : Micron OGD12 D9LGQ (MT41J128M16HA-15E:D). Il s'agit donc d'une mémoire DDR3 de 256 Mo cadencée à 667 MHz CL 9 (cycle de 1,5 ns). Elle possède donc les mêmes spécifications que la fameuse puce micron D9GTS (une des premières perles de la marque en DDR3) avec une profondeur doublée (la densité est donc de 256 Mo contre 128 Mo pour la D9GTS)
L'emballage semble assez sommaire quoique le carton utilisé est épais et résistant. Les performances (exceptionnelles !) sont annoncées simplement sur la face arrière, laissant place à un design sobre sur la face avant. Cela correspond bien à la politique de communication de la marque : un emballage discret, voire austère pour mieux faire valoir l'attention portée à ce qui se trouve à l'intérieur. En parlant d'intérieur, le SSD se retrouve dans un emballage antistatique, calé au milieu d'une mousse fine. Rien à dire de ce côté là vu la relative faible fragilité de ces matériels par rapport à leurs compères disques durs ! A noter que la boîte de la seconde version (firmware 0002) est plus épaisse, certainement un besoin marketing face à une concurrence de plus en plus présente. L'intérieur ne change absolument pas, s'y cachant un bundle extrêmement restreint !
Le SSD se présente dans une coque métallique d'un gris métallisé du plus bel effet et plutôt agréable au toucher. Là encore, la sobriété est de mise.
Evidemment, conçu par Crucial, ce SSD a choisi des puces Micron, sa maison mère, tant au niveau des mémoires NAND Flash que de la mémoire cache. Ici, les puces Flash choisies font 16 Go chacune et il y en a donc 16 au total (8 sur chaque face). La mémoire cache, d'une capacité de 256 Mo et comme précisé au-dessus, est de type DDR3 cadencée à 667 MHz ! Quand on voit que la précédente génération de SSD de la marque (le M225, testé dans notre comparatif de SSD) possédait une "petite" SDRAM à 166 MHz pour épauler le contrôleur Indilinx, Crucial n'a même pas jugé utile de passer par les étapes DDR et DDR2 pour épauler le contrôleur Marvell. Le fameux 88SS9174-BJP2 est capable d'assurer des débits de plus de 300 Mo/s, donc de gérer la norme SATA 3 (6 Gb/s) et de travailler avec un bus de 128 bits. Impossible d'en savoir plus sur ce contrôleur, notament sa fréquence de fonctionnement. Toujours est-il qu'il est gère nativement le Trim, le SMART et le Secure Erase... évidemment !
Note sur le test du SSD : Après la série de tests prévus par notre protocole, le C300 aimablement fourni par Crucial, a servi dans une configuration "normale" comme disque système. Après quelques manipulations, et un changement de statut (AHCI / IDE Compatible) le SSD a tout bonnement rendu l'âme, sans raison apparentes. Est-ce que le firmware d'origine (le tant décrié 0001 qui n'exploitait pas correctement le Trim) est à l'origine de cette panne ? Difficile à déterminer. Crucial nous a gentillement (on peut le comprendre) remplacé le SSD défectueux par un neuf, portant le firmware 0002. Nous en avons donc profité pour voir si les performances changaient entre les deux firmwares. Plus aucun soucis n'est à déplorer maintenant.
1 - B/ Samsung SpinPoint F3 1000 Go
Caractéristiques du DD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (pdf).
Bon ok, pas très passionant. A première vue, c'est un disque dur ^^. Deux plateaux, 4 têtes, 32 Mo de cache... tout est doublé par rapport à son petit frère mono-plateau de 500 Go. L'occasion de le comparer à son aïeul, le F1, de la même capacité était trop tentante. De plus, le F3 1To faisant office de référence tant en terme de capacité qu'en terme de performance, qu'il était plus qu'évident de lui donner une place de choix dans ce mini-comparatif.
1 - C/ Seagate Momentus XT 500 Go (Hybrid)
Caractéristiques du DD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Bien malin celui qui pourait deviner sans lire l'étiquette qu'il s'agisse d'un disque dur "Hybrid" ! En effet, à première vue, le Momentus XT ressemble à n'importe quelle disque dur de 2,5 pouces, à ceci près que le PCB semble recouvrir une trop large partie pour n'héberger qu'un contrôleur, une mémoire cache et quelques minuscules composants. Le reste du disque ne trahit en rien la présence de mémoire Flash NAND...
Une fois démonté, le PCB révèle son secret : une jolie puce mémoire signée Micron (MT29F32G08AECBBH1-12:B) et un contrôleur eASIC spécialement dédié et gérant la fameuse fonction "Adaptive Memory". Ce sont ces trois éléments associés qui permettent à ce disque de présenter une caractéristique originale et conçue pour améliorer les accès aux données les plus sollicitées.
L'idée générale est d'offrir à l'utilisateur, sans qu'il n'ait à s'en occuper, les performances d'un SSD pour ses données les plus lues (OS et application notamment). Si celles-ci changent au cours du temps, l'Adaptative Memory en tient compte et remplace les données les moins consultées par les nouvelles qui le sont de plus en plus. Une sorte de classement par priorité d'accès. Evidemment, le stockage est forcément limité par la taille de la puce (4 Go) et ne permet donc pas de tout stocker en mémoire (l'OS, quelques applications et la dizaine de jeux que vous préférez n'y tiendront pas malheureusement !). Néanmoins l'idée est séduisante. Et l'avoir pensé en 2,5'' est certainement une excellente manière de toucher les utilisateurs de laptop souvent contraint de choisir entre capacité d'un DD et rapidité, faible chauffe, faible consommation et absence de bruit d'un SSD.
Aïe ! Aïe ! Allez vous dire... Comment tester au mieux le C300, promis à des débits à plus de 300 Mo/s d'une interface en SATA 3 sur une plateforme en X38 ? Peu importe, le choix a été fait de pouvoir comparer ces unités avec celles testées précédemment, quitte à perdre une (et une seule) information : le débit max en lecture. Je vous fais confiance pour aller voir d'autres tests pour connaître ces valeurs, sachant que les 300 Mo/s sont en général dépassé qu'à partir d'un blocksize de 128 Ko voire plus. L'interface SATA 2 bridera finalement que très peu le C300 dans le reste des applications de notre protocole, soyez sans crainte...
Le protocole de test se découpe en deux parties :
Les tests réalisés avec des logiciels dits "synthétiques" servent à estimer la performance sur l'ensemble de l'unité en le sollicitant en lecture, en écriture avec différentes tailles de blocs (blocksize ou transfert size). C'est un très bon moyen de connaître facilement les performances d'une unité et de les comparer avec une autre unité de stockage.
Ainsi, les tests se font dans l'ordre suivant :
NB : Par rapport aux protocoles utilisés dans les comparatifs de DD et de SSD, celui de cet article a été modifié pour laisser une part plus importante aux tests pratiques, notamment ceux correspondant à un usage plus quotidien des unités en test. NB 2 à propos du test du Momentus : Pour connaître l'intérêt de ce disque "Hybrid", il nous faut tester l'ensemble Puce Flash / Contrôleur eASIC / Adaptive Memory en réalisant à la suite le même test. Nous avons décidé de réaliser chaque test 3 fois et relever le premier et le troisième résultat.
Transfert moyen Exit les graphiques en débits max et minimum, seul les débits moyens sont présentés. En effet, les débits max apparaissent dans d'autres graphiques. La moyenne de débit est assez représentative de ce qu'est capable de produire un DD, et a fortiori d'autant plus un SSD neuf. En toute logique, et cela ne peut nous surprendre, les SSD sont très largement en tête. Il est intéressant de noter tout de même que le F3 fait aussi bien qu'eux sur les petits blocs.
Temps d'accès Ce graphique n'a pas été "zoomé" volontairement sur les SSD pour montrer la différence énorme entre disque dur (pourtant réactif) et SSD. Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris : un SSD c'est ultra-réactif ! L'information est tout de suite accessible !
ATTO Disk est un logiciel qui permet de balayer rapidement les performances en lecture et écriture avec 15 blocksizes allant de 0,5 à 8192 Ko. Ici le graphique présente en même temps les débits en lecture (violet, dessous) et en écriture (rouge, dessus).
ATTO mesure les débits maximaux, en testant tour à tour des tailles de blocs de plus en plus important (de 0,5 à 8192 Ko). A cet exercice, qui n'est ni plus ni moins qu'un test de débits séquentiels, les SSD sont maître, du moins en lecture. Ces unités sont en effet moins à l'aise en écriture, même si les débits obtenus sont excellent pour les Crucial. Le C300 se permet même d'améliorer le score fait par son prédécesseur. Là encore, le débit en lecture est bridé par le contrôleur de la carte mère. Il faudrait lire entre 330 et 350 Mo/s au lieu des 280 Mo/s max. Par contre en écriture, nous voyons bien la limite du C300. A côté de cela, les disques durs se défendent pas si mal en présentant des débits quasi identiques entre lecture et écriture et des pointes à 160 Mo/s pour le F3. Ce dernier double le débit en écriture de son aïeul. Du côté des Seagate, les débits sont similaires comme nous l'avons vu sous HDTach / HDTune avec une légère domination du Momentus. Comme prévu, le débit ne change pas avec l'execution répétée de l'application. Plus que jamais, l'Intel se remarque par sa faiblesse en écriture de blocs supérieurs à 8 Ko.
CrystalDiskMark fait son entrée dans notre protocole. Ce benchmark est très apprécié et semble aujourd'hui incontournable. Il a le mérite de faire un "résumé" de ce que peuvent montrer les autres applications, sans toutefois aller aussi loin qu'un IO-Meter. L'espace disque de test a été limité à 2 Go. C'est donc la meilleure partie des disques qui a été testé, il ne faut pas le perdre de vue. Par défaut, le logiciel procède à 5 occurences et fait la moyenne des résultats relevés. Il test en lecture et en écriture les débits séquentiels et les débits aléatoire avec des blocs de 512 Ko, des blocs de 4 Ko et des blocs de 4 Ko avec 32 files d'attentes (autant dire que cette dernière valeur ne peut être valable pour un PC à usage "non serveur").
Le C300 256 Go, firmware 0001 à gauche, firmware 0002 à droite.
Le test comparatif des débits entre les deux firmwares s'est uniquement fait sur cette application. Nous constatons très peu de changement (ce qui est logique car le second firmware a été créé pour corriger le problème de Trim du premier firmware) mis à part une légère augmentation des débits en écriture sur les petits fichiers. Rien de transcendentale pour autant... Passons à autre chose...
Le Momentus XT 500 Go, 1er passage à gauche, 3ème à droite. Comme nous l'avons déjà abordé, l'execution répétée de l'application ne change rien au résultat. Cela peut paraître étrange vu que l'espace choisi pour le test est inférieur à la capacité de la puce Flash embarquée (4 Go). Nous pouvions nous attendre à un gain de débit dû à l'utilisation de la puce Flash mais il n'en est rien et cela pour deux raisons possibles :
Le Samsung F3 1 To
Finalement, CrystalDiskMark nous apprend peu de chose que nous ne savions déjà. Le C300 est loin devant et il gère aussi bien l'aléatoire que le séquentiel. A contrario, le Momentus est derrière même si ses 100 Mo/s de débits en écriture séquentielle et ses 50 Mo/s en écriture aléatoire (sur les blocs de 512 Ko) sont loin d'être moches !
Les deux PCMark ont été réunis pour faciliter la lecture des résultats. Ces premiers graphiques présentent une sélection de tests parmi ceux qui sont pratiqués pour évaluer les performances de l'unité de stockage. La sélection a été effectuée de façon à faire ressortir les plus grandes différences entre les disques durs (sélection selon les écarts moyens). Pour rappel, ces tests simulent une utilisation plus "quotidienne" que les tests précédents.
Alors là, c'est la claque ! La claque pour le C300 face à un Intel qui le terrasse en tout point (hormis le Général Usage où le débit en écriture du C300 le sauve... de peu). La claque aussi pour le F3 où son grand père de F1 lui prouve qu'il n'est pas encore mort en enterré. Les résultats sont vraiment étonnants vis-à-vis des résultats des tests précédents ! La claque enfin pour le Vélociraptor et pour tous les autres DD qui voit leur congénère "Hybrid" passer de la dernière place au premier "run" à la première place au troisième "run" en doublant ses résultats !!! Alors là, sans équivoque, l'Adaptive Memory et la partie "Flash" jouent leur rôle. Enfin bon, nous restons bien loin des performances allucinantes des SSD.
La note globale est le reflet synthétique du graphique précédent : la limite déception du C300 (pourtant, il ne semble pas bridé par le SATA 2 même dans des tests comme les "démarrages de l'OS") et la relative efficacité de la fonction "hybride" du Momentus XT.
Note : Ces tests étant nouveaux par rapport à l'ancien protocole, aucune unité testée auparavant ne présente de résultat.
Commençons tout d'abord par l'installation de l'OS. Seven 32 bits à partir d'une iso située sur le raid 0 de vélociraptor pour ne pas brider les disques testés. Bon ok, 8 min 30 s sur le C300 laisse réveur, surtout lorsque l'on voit que sur le F3, on fait un bond de près de 3 min supplémentaire. Cela se passe de commentaire... Convercernant le Momentus, il reste derrière le F3, somme toute logique, même en ayant installé / formaté 3 fois. L'Adaptive Memory n'aime pas le formatage visiblement... Vraisemblablement, le formatage du disque doit "nettoyer" la puce SSD de ses données.
Après avoir installé l'OS, nous mesurons les différents délais qu'il faut pour démarrer Seven, installer Photoshop, appliquer un filtre "emballage plastique" sur une image de 250 Mo, copier 2 Go d'images (1000 dont une grande partie sont des icônes de quelques octets voire kilo-octets), puis enfin pour la rotation des 202 jpg. Toujours dans cet ordre sauf que pour le Momentus XT, nous répétons chaque étape 3 fois. Ce qui est flagrant, c'est la position du Momentus tour à tour derrière puis devant le F3 à la troisième relance. Hormis pour l'application du filtre sous Photoshop et peut-être pour la rotation des 202 jpg, l'amélioration du temps est toujours très significative grâce à l'Adaptive Memory.
Pour les tests "jeux", les mesures de délai ont été faites jeu après jeu, en considérant l'installation, le chargement (avec toutes les vidéos pour être sûr d'enregistrer toujours la même séquence) et le chargement d'un niveau (partie ou campagne dans Anno 1404). Evidemment, nous retrouvons le SSD en très bonne place, suivi par les deux disques durs. Le Momentus améliore en permanence ses temps d'installation et de chargement à mesure que l'on répète l'action. Les démarrages des jeux sont visiblement difficiles pour toutes les unités car il n'y a pas de différences notables entre elles. Le temps passé par les vidéos doivent "miner" le temps total du chargement. Cela a pour conséquence de lisser les résultats : en effet, les vidéos prennent toujours la même durée, qu'elles soient lues sur un DD ou sur un SSD. Inversement, l'installation des jeux et surtout le chargement de parties sont directement influencés par les performances des disques. Et à ce jeu-là, le Momentus exploite très bien sa fonction "hybride", chargeant un niveau pour la troisième fois de 1,5 à 2 fois plus vite que la première fois. Dans la démo d'Anno 1404, le SSD semble à la traîne, que cela soit pour l'installation du jeu ou le chargement d'une partie ou d'une campagne. Le Momentus, à la troisième relance, se permet même d'être devant tout le monde à tous les niveaux ! Enfin, dernier point, nous avons ajouter une étape supplémentaire qui est le chargement d'une campagne juste après le chargement d'une partie. Dans la foulée, le SSD et le Momentus profitent d'un accès aux mêmes fichiers (probablement) pour charger la campagne bien plus vite que la fois précédente. Le F3 n'en fait rien, et comme tout bon DD, doit recharger l'intégralité des fichiers à partir de son disque.
A propos du disque dur de Samsung, le SpinPoint F3 1 To, la marque nous livre un disque dur sans peur et sans reproche qui pourrait très bien faire l'affaire dans de nombreuse machine, en tant que disque système ou mieux, en tant que disque de stockage. Vendu moins de 60 €, il bénéficie d'un bon rapport qualité / prix sans tout fois être le disque le moins cher. Le Momentus XT de Seagate est un disque dur à part et ne peut être malheureusement comparer à aucun autre, même si la marque avait déjà sorti il y 3 ans un disque "Hybrid", mélant déjà plateau et puce Flash (de 256 Mo à l'époque). Samsung l'avait aussi réalisé... Ici, nous avons à faire à un disque pourvu de 4 Go de mémoire Flash, laissant un peu plus de latitude au stockage des données les plus sollicitées. Et associé à la fonction magique qu'est l'Adaptive Memory, ce mini SSD embarqué fait bien son office. Vendu un peu plus de 100€ (au moins cher du net français à l'heure de la rédaction de ces lignes), c'est à dire environ 10 € de plus que le Constellation ES de la même marque, ce Momentus XT semble finalement un excellent compromis, surtout pour ceux à la recherche d'un disque dur pour portable (2,5''), assez spacieux et permettant des accès rapides aux applications les plus usitées. Serait-ce un "rêve" qui se réalise pour les utilisateurs de laptop et de netbook n'ayant qu'un seul emplacement DD, et ne voulant pas s'encombrer d'un disque dur externe ? Enfin, le SSD signé Crucial, le C300, ici en version 256 Go (il faut le rappeler car les versions de moindre capacité voient leurs débits revus à la baisse), prouve que Crucial maîtrise le sujet (même si le premier firmware a apporté son lot de désagrément). Mais la tâche est ardue et la concurrence de plus en plus rude. Intel est en passe de sortir ses nouveaux SSD, avec son contrôleur de troisième génération et SandForce, le fabricant des contrôleurs de la majorité des SSD les plus performants du marché va aussi sortir très prochainement son nouveau contrôleur SF-2000. Quant à Indilinx, il ne faut pas l'oublier, nous annonce depuis plus d'un an, son jet Stream sensé propulser les débits bien au-delà de ce que l'on connais aujourd'hui. Oui... l'avancée des SSD se fait sur les débits mais aussi sur les capacités. Longtemps parent pauvre des PC, les systèmes de stockage arrivent enfin à des niveaux capables de ne pas trop pénaliser le travail fait en amont par des CPU et des cartes mères toujours de plus en plus puissantes. La démocratisation est en marche : une fiabilité de plus en plus présente et un prix du Go qui finira par devenir abordable pour le stockage de masse...
Merci à Joan Lunny de Lexar Media / Crucial pour le don du Crucial C300 et à Edouard Fleuriau-Chateau de OneChocolate Communication pour le prêt du Seagate Momentus XT. Seuls les utilisateurs connectés peuvent écrire un commentaire !
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technologie.
Peut être que l'absence de SSD aurai permis de mettre en
évidence le disque hybride par rapport aux autres, mais là les SSD sont
tellement devant que les gain de l'hybride vs DD classique paraisse
négligeable.
En plus si je dois lancer 3fois chaque programme pour qu'il
démarre plus rapidement...
Sinon c'est moche pour le C300, un
SSD qui claque c'est assez rare non
comme ferait une ram agée d'une semaine !
J'ai volontairement voulu comparé
l'incomparable en confrontant 3 unités bien distincte. Il faut l'hybride comme
un disque dur amélioré et pas comme un SSD pourvu d'un large stockage. A ce
titre, et parce qu'il d'un coût du Go excellent, il semble intéressant de le
préférer à un disque dur, notamment dans un laptop
screens CristalDiskMark sont décalés, c'est pas joli
réglé maintenant, merci encore