[COMPARATIF] 6 DD sur notre banc de test   vu 14113 fois Imprimer
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Écrit par Olivier Raffin le Jeudi, 21 Mai 2009 14:42   



altA l'instar du comparatif de cartes graphiques mené par Dami1stm sur JMax-Hardware début 2008,
un nouveau combat géant est proposé par votre site préféré : un comparatif de disques durs. Le banc de test monté fin 2008, a déjà vu bon nombre d'unités (dont un disque dur externe pour lequel un article dédié a été publié) et se verra complété par d'autres disques au cours des mois et des trimestres qui arrivent...



Cet article va donc s'attacher à comparer un ensemble de disques durs de gammes, de profils et de capacités différents. Pour cela, après les traditionnelles séances de présentation et de "shoot" photo de chaque disque dur, nous rentrerons dans le vif du sujet par l'évaluation des performances à travers une vingtaine de mesures qui nous permettra de comparer au mieux, et sous tous les aspects, les différents disques durs en lice.


Dans une dernière partie, nous reviendrons sur les dégagements thermiques, les nuisances sonores et les vibrations afin de déterminer quelle unité tire son épingle du jeu ou au contraire laquelle est un véritable calvaire lors d'une utilisation quotidienne...

 
 




1/ Les disques durs dans l'arène


Les différents disques durs qui vont être torturés dans ce comparatif sont :

  • Western Digital Raptor 36 Go (8 Mo de cache)
  • Seagate 7200.10 250 Go (16 Mo de cache)
  • Western Digital SE16 250 Go (16 Mo de cache)
  • Western Digital RE2 500 Go (16 Mo de cache) avec et sans option PM2
  • Samsung HM500LI 500 Go (8 Mo de cache) que vous pouvez retrouver dans cet article
  • Seagate 7200.11 1500 Go (32 Mo de cache)

 

Ce comparatif met donc en confrontation des disques durs de capacités différentes, pourvus d'une quantité de mémoire cache oscillant entre 8 et 32 Mo, de plateau unique ou multiple, de capacités différentes et tournant à des vitesses comprises entre 5 400 et 10 000 tr/min. Bref, une liste de participants très hétéroclite qui montrera de façon flagrante les écarts de performances lors de chaque test...


 




       1 - A/ Western Digital Raptor 36 Go (8 Mo de cache)

 

altCaractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : WD360GD - 00FLC0 datant d'octobre 2008 (retour SAV)
  • Longueur : 147 mm
  • Largeur : 102 mm (3,5'')
  • Epaisseur : 26 mm
  • Poids : 713 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 34,5 Go
  • Mémoire Cache : 8 Mo
  • Nombre de plateau : 1
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 2
  • Densité par plateau : 36 Go
  • Vitesse de rotation: 10 000 tours/min
  • Résistance au choc : 250 G / 2 ms (65 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 1 200 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Caractéristiques complètes sur le site du constructeur.

Sorti en 2004, le Raptor 36 Go a marqué les esprits pour avoir été le disque dur grand public le plus rapide du moment. Et grâce à sa vitesse de rotation que l'on ne retrouve encore actuellement que dans les gammes professionnelles (SCSI ou SAS), ses performances sont de tout premier ordre, ce qui lui a toujours valu une place de choix dans les PC de gamers ou d'amoureux de performances.

Il a donc été logique de l'intégrer à ce comparatif, histoire de nous rappeler ses performances et surtout de savoir quels progrès ont été faits ces dernières années... 

 

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       1 - B/ Seagate 7200.10 250 Go

 

Caractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : ST3250410AS (Exemplaire Presse)alt
  • Longueur : 147 mm
  • Largeur : 102 mm (3,5'')
  • Epaisseur : 20 mm
  • Poids : 378 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 233 Go
  • Mémoire Cache : 16 Mo
  • Nombre de plateau : 1
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 2
  • Densité par plateau : 250 Go
  • Vitesse de rotation: 7 200 tours/min
  • Résistance au choc : 350 G / 1 ms (63 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 700 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Caractéristiques complètes sur le site du constructeur.

L'avantage des disques de petite capacité mais récents, c'est qu'ils bénéficient des dernières technologies, en ayant un minimum de plateaux et en gardant un prix correct au Go. Il en résulte souvent un rapport prix/performance assez excellent comme vous pourrez le voir dans les tests de ce comparatif. Un disque idéal pour des petites configurations véloces nécessitant peu d'espace disque.

Il constitue, avec le Western Digital SE16 250 Go, le disque à 7200 tr/min ayant la plus petite capacité de ce comparatif. 

 

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       1 - C/ Western Digital SE16 250 Go

 

altCaractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : WD2500KS - 00MJB0 datant de Novembre 2008 (Retour de SAV)
  • Longueur : 147 mm
  • Largeur : 102 mm (3,5'')
  • Epaisseur : 25 mm
  • Poids : 588 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 233 Go
  • Mémoire Cache : 16 Mo
  • Nombre de plateau : 2
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 4
  • Densité par plateau : 125 Go
  • Vitesse de rotation: 7 200 tours/min
  • Résistance au choc : 300 G / 2 ms (65 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 600 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Caractéristiques complètes sur le site de constructeur.

La série SE16 est celle qui a précédé la série Blue, actuellement à l'affiche de l'offre de Western Digital. Le disque présenté est récent et probablement neuf (retour de SAV). Munis de 2 plateaux et 4 têtes, il possède donc une densité par plateau deux fois moins importante que celle de son concurrent direct dans les tests : le Seagate 7200.10 250 Go.

Il constitue, avec ce dernier, le disque à 7200 tr/min ayant la plus petite capacité de ce comparatif.

 

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       1 - D/ Western Digital RE2 500 Go

 

altCaractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : WD5000YS - 01MPB0 datant de novembre 2006 (Occasion)
  • Longueur : 147 mm
  • Largeur : 102 mm (3,5'')
  • Epaisseur : 26 mm
  • Poids : 690 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 465 Go
  • Mémoire Cache : 16 Mo
  • Nombre de plateau : 4
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 8
  • Densité par plateau : 125 Go
  • Vitesse de rotation: 7 200 tours/min
  • Résistance au choc : 250 G / 1 ms (65 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 1 200 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Caractéristiques complètes sur le site de constructeur.

Les séries RE (Raid Edition) sont spécialisées, comme leur nom l'indique, dans le montage en grappe RAID, notamment pour un usage professionnel ou semi-professionnel. Ils possèdent des fonctions qui leur sont propres et une durée de vie avant la panne bien plus longue que les disques "grand public".

Ce disque RE de seconde génération, d'occasion et un peu âgé risque de présenter des performances en deçà de ce qu'il aurait pu donner en étant neuf. Gardez bien à l'esprit que l'âge d'un disque joue sur ses performances (malheureusement en mal)...

NB : Ce disque a été testé dans deux états différents : sans l'option PM2 activée, et avec. L'option PM2 (Power Manager 2) permet l'économie d'énergie en stoppant la rotation des plateaux lors d'inactivité. Il a donc été testé dans les deux modes afin de savoir si cette option avait un effet néfaste sur les performances.

 

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       1 - E/ Samsung HM500LI 500 Go

 

Caractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : SpinPoint M6S HM500LI rév. A datant d'août 2008 (Exemplaire Presse)alt
  • Longueur : 100 mm
  • Largeur : 70 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 115 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 465 Go
  • Mémoire Cache : 8 Mo
  • Nombre de plateau : 3
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 6
  • Densité par plateau : 167 Go
  • Vitesse de rotation: 5 400 tours/min
  • Résistance au choc : 900 G / 2 ms (325 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 600 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Caractéristiques complètes sur le site du constructeur.

Issu d'un disque dur externe, dont le test figure ici, ce disque dur Samsung est un peu atypique face à ses concurrents dans ce test. En effet, il est au format 2,5'' et ne tourne qu'à 5 400 tr/min. Cela risque sérieusement de l'handicaper en termes de performances.

Sa présence dans ce test nous rappellera combien la vitesse de rotation du disque est primordiale, notamment sur les débits (malgré une densité par plateau intéressante)... 

 

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       1 - F/ Seagate 7200.11 1,5 To

 

Caractéristiques du disque dur d'après le constructeur :

  • Référence : ST31500341AS datant d'octobre 2008 (Exemplaire Presse)alt
  • Longueur : 147 mm
  • Largeur : 102 mm (3,5'')
  • Epaisseur : 26 mm
  • Poids : 612 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 1397 Go (1,36 To)
  • Mémoire Cache : 32 Mo
  • Nombre de plateau : 4
  • Nombre de tête de lecture / écriture : 8
  • Densité par plateau : 375 Go
  • Vitesse de rotation: 7 200 tours/min
  • Résistance au choc : 350 G / 1 ms (65 G / 2 ms en lecture)
  • MTBF : 750 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Caractéristiques complètes sur le site du constructeur.

Ce disque est le plus gros de notre comparatif. Avec ses 1,5 To et une densité par plateau de 375 Go, ce disque promet de bons débits.

Le disque nous est parvenu avec un firmware SD17. Les premiers tests ont été faits avec cette version. Mais le peu de fiabilité de ce firmware, la tendance au "freeze" voire au reboot de la machine sans raison, ou encore l'absence de reconnaissance du disque au démarrage de la machine ont eu raison des tests.

Le firmware a donc été flashé vers la version SD1A. Les tests ont été à nouveau réalisés, et cette fois-ci complètement et sans aucune difficulté.

 

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2/ Plate-forme de test

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La plate-forme de test est un PC utilisé tous les jours (H24) mais, bien sûr, spécialement équipé d'une partition dédiée aux tests de disques durs et SSD. La configuration utilisée est donc la suivante :

  • Carte mère : ASUS Maximus Extreme BIOS 1001
  • Processeur : E8200 @ 4 GHz
  • Mémoire vive : 2 x 1 Go PC3-8500 OCZ Gold (D9GTN)
  • Alimentation : Seasonic M12 700 W
  • Disque Dur Système : Raid 0 de Raptor 74 Go
  • Carte graphique : Sapphire HD3870 + Zalman VF1000
  • Refroidissement : watercooling sur Processeur
  • Boîtier : Home made en médium
  • Système d'exploitation (OS) : Vista 32 bits (35 Go)


L'OS de test est situé sur la seconde partition de 35 Go du RAID 0 (150 Go de capacité totale). Monté avec un Vista 32 bits, afin de couvrir l'ensemble des applications utilisées pour les tests, le système a été installé une bonne fois pour toutes avec tous les pilotes et logiciels nécessaires à son bon fonctionnement. Aucune optimisation n'a été faite, de même qu'aucun accès à Internet n'est autorisé, afin de ne pas surcharger l'OS inutilement et surtout le laisser sans surveillance.
L'unité testée est, quant à elle, toujours considérée comme unité de stockage et donc aucun OS n'est installé dessus.

 
 




3/ Protocole de test


Dans cet article, il s'agira de comparer les performances, à tous les niveaux, de l'ensemble des disques durs présentés dans la partie 1/ de cet article.

Le protocole de test se découpe en cinq parties :

  • Mesures synthétiques
  • Mesures pratiques (en deux parties dans cet article)
  • Mesures des températures
  • Mesures des nuisances sonores
  • Mesures des vibrations

Les tests réalisés avec des logiciels dits "synthétiques" servent à estimer la performance sur l'ensemble du disque en le sollicitant en lecture, en écriture avec différentes tailles de bloc (blocksize ou transfert size). C'est un très bon moyen de connaître facilement les performances d'une unité et de les comparer avec une autre unité.
Néanmoins, ces tests ne reflètent pas la réalité d'un usage quotidien et c'est en cela que les mesures réalisées avec des logiciels dits "pratiques" permettent de mieux apprécier les performances d'un disque dans des tâches plus classiques.

 

Ainsi, les tests se font dans l'ordre suivant :

  • Formatage complet du DD puis suppression des partitions existantes
  • Tests synthétiques (HD Tach et HD Tune)
  • Partition unique puis formatage rapide NTFS en laissant le nom par défaut (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests synthétiques 1 (IO Meter)
  • Formatage rapide NTFS (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests synthétiques 2 (ATTO Diskmark)
  • Tests pratiques 1 (PCMark + FC Test)
  • Formatage rapide NTFS (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests pratiques 2 (Suite des autres applications)

 

Vous retrouverez la liste des applications utilisées dans la page suivante.

 


Relevé de la température

Le relevé de température se fait grâce à un multimètre capable d'enregistrer à 1 °C près une température comprise entre -50 °C et 200 °C (erreur de +/-0,75 % d'après le fabricant, ce qui nous fait +/- 0,3 °C pour une température de 40 °C, donc négligeable dans notre cas). Les points de mesures sont les suivants :

  • Sur le côté : dans le trou de fixation à vis
  • En dessous : au niveau de l'axe du moteur
  • Sous Everest : relevé de la sonde interne

Le couple multimètre-sonde utilisé pour ces mesures a été étalonné avec un thermomètre électronique médical dans une eau à 35 °C. Il s'avère que le couple multimètre-sonde utilisé affiche une température 2 °C inférieure à celle du thermomètre électronique. La fiabilité de ce dernier n'étant pas à remettre en cause, tous les résultats relevés lors des tests ont donc été majorés de 2 °C afin d'avoir les valeurs les plus proches de la réalité.

 


Relevé des nuisances sonores

Ce relevé se fait dans une boîte insonorisée (voir cette brève). La prise de son se fait au-dessus du disque dur, suspendu par deux ficelles en boucle. La taille d'un disque dur de 2,5'' est compensée par la longueur des ficelles de maintien de manière à avoir toujours la même distance entre le haut de l'unité et le bout du sonomètre (8 cm).

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La boîte est successivement insonorisée par l'effet massique et isolant du medium (ou mdf, bois particulaire), puis d'un isolant phonique utilisé en général sur les planchers (spécialisé dans les basses fréquences) puis enfin d'une mousse alvéolaire spécifiquement efficace contre les hautes fréquences. Le tout repose sur quatre pieds de caoutchouc afin de limiter au maximum toute onde sonore transmise par vibration. La ficelle de maintien du disque dur a évidemment ce rôle d'isolant contre les vibrations qu'elles soient extérieures ou, et surtout, émises par le disque dur lui-même.
Les mesures de nuisances sonores ont lieu dans trois états de l'unité en test :
 

  • Au repos : disque branché uniquement
  • Sous faibles sollicitations : écriture puis copie d'un répertoire de 2 Go
  • Sous fortes sollicitations : HD Tach Quick bench et/ou IOMeter

Un témoin est réalisé avant et après chaque série de test afin de s'assurer du niveau sonore ambiant (disque dur débranché). Pour l'ensemble des tests, celui-ci s'est maintenu à 31 dB(A) que cela soit dans le plus profond silence ou avec de faibles nuisances sonores (personne parlant à quelques mètres, télévision, plate-forme de test en route sans le disque dur...). La boîte joue donc bien son rôle d'insonorisation.

 


Relevé des vibrations

altAu même titre que pour les disques durs, les mesures vibratoires sont faites à l'aide d'un accéléromètre à trois directions. Un accéléromètre mesure l'accélération d'un objet en mouvement dans un système à 3 dimensions : les valeurs horizontales en X et Y et une valeur verticale en Z. Pour faire simple, ce capteur est capable de mesurer si l'unité sur laquelle il est posé se déplace de gauche à droite, d'avant en arrière et de haut en bas.
Afin d'évaluer l'importance des vibrations de l'unité, celle-ci est testée dans 3 états :

  • Sollicitation sous HD Tach (Quick bench)
  • Puis au repos (pendant les 15 secondes suivant la fin du test HD Tach)
  • Puis débranché (coupure de l'alimentation spécifique à l'unité testée)

Vous pourrez voir que les graphiques de vibration présentent en permanence de faibles ondulations, inhérentes à l'environnement. En effet, même posé sur un bloc de mousse, le capteur perçoit d'infimes vibrations issues de son environnement. De plus, la sensibilité du capteur est telle, et le fait qu'il y ait toujours plus ou moins une erreur de lecture implique, que le stade "0" est impossible à obtenir dans les faits.

 




4/ Performances


Les tests de performances sont au nombre de 17 et sont répartis sur les sept pages suivantes. Voici la liste des tests :

 


Tests synthétiques

  • HDTach : Long Bench
  • HDTune : Tests avec 3 blocksizes (2 Kb, 64 Kb (défaut), 2 Mb)
  • ATTO Diskmark : Test complet (défaut)
  • IO Meter : Tests sur différentes configurations de lecture/écriture, aléatoire ou séquentielle avec de 1 à 8 files d'attente.


Tests pratiques

  • PCMark 2005 : Tests HDD seulement
  • PCMark Vantage : Tests HDD seulement
  • FC-Test v0.3 : Ensemble des 5 patterns


Tests pratiques (suite)

  • SuperPi : Calcul d'un 32M
  • wPrime (en mode compatibilité XP) : Calcul d'un 1024M
  • WinRar : Compression de 5739 fichiers (320 Mo)
  • WinRar : Compression d'un seul fichier (330 Mo)
  • WinRar : Test de Performance
  • VirtualDub : Encodage d'un fichier vidéo .mpg (330 Mo) en .avi
  • dBPoweramp v9 (encodeur : lame) : Encodage de 10 fichiers audio .wav en .mp3
  • Test d'écriture : Copie de 3,26 Go de fichiers du RAID 0 au DD à tester (fichiers d'installation de S.T.A.L.K.E.R.)
  • Test de copie : Copie de 3,26 Go de fichiers du DD à tester sur lui-même (fichiers d'installation de S.T.A.L.K.E.R.)
  • Test de lecture : Copie de 3,26 Go de fichiers du DD à tester au RAID 0 (fichiers d'installation de S.T.A.L.K.E.R.)

 


 




    4 - A/ Tests synthétiques (HDTach - HDTune)


  • HDTach
  • HDTune


HDTach et HDTune sont des applications célèbres et incontournables pour avoir une idée rapide et relativement précise des débits de son unité de stockage (ça marche aussi avec les clés USB par exemple, cf. notre comparatif). Les versions utilisées de ces applications sont gratuites. L'avantage est que tout le monde peut comparer ses résultats, l'inconvénient majeur est de n'avoir que les débits en lecture et pas en écriture (disponible dans les versions "pro"). Voici donc ce que donnent les prétendants en débits purs.

 


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Premier constat, le débit minimal du Raptor : ce n'est pas le meilleur puisque dépassé par les deux Seagate sur les gros blocksize, il se débrouille néanmoins plutôt bien avec le blocksize de 2 Ko. En effet, la rotation du plateau à 10 000 tours/min confère à ce disque une capacité à mieux distribuer les petits blocs de données. A ce jeu-là, logiquement, le Samsung en 5 400 tr/min est le plus mauvais. Pour les autres blocksize, le Samsung fait jeu égal avec les Western Digital en 7 200 tr/min, ce qui peut représenter une déception notamment pour le RE2 500 Go (moins de 40 Mo/s...)

 

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Les deux graphes suivants (débits maximaux et débits moyens) présentent des résultats similaires même si les valeurs ne sont pas les mêmes. En effet, il existe un écart quasi identique entre les disques durs testés aussi bien pour les débits max que pour les débits moyens. Ce qui conduit à conclure que les débits moyens sont largement conditionnés par les débits maximaux.

Pour en revenir à nos disques, là encore, la forte densité de plateau parle d'elle-même ! Le 7200.11 1,5 To devant (375 Go par plateau), suivi par l'autre Seagate (250 Go par plateau) et les autres disques à 167 Go (Samsung) ou 125 Go par plateau. Le Raptor, bête à part puisqu'en 10 000 tours/minute, ne parvient pas à combler son retard.

 

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Le Burst Speed (ou Burst Rate sous HD Tach) correspond au débit de pointe quand la mémoire cache du disque dur se vide. Il n'y a donc plus l'intervention de la mécanique dans cette mesure.

Concernant les logiciels, HDTach semble plus généreux et fait correspondre la tendance du Burst Rate avec celle des débits vus dans les graphiques précédents. Dans ce cas, les Seagate sont devant, le Raptor et le Samsung sont bons derniers. Ces résultats sont probablement liés à la quantité de mémoire cache.
Maintenant, avec HD Tune, l'ordre change radicalement. Les plus petits disques (hormis le Raptor) prennent la tête ! Ils sont suivis par le RE2 puis le Raptor, le Seagate 1,5 To et enfin le Samsung. Ouch ! La différence est flagrante aussi sur les valeurs puisque le WD SE16 arrive à un Burst Speed max de 140 Mo/s sous HDTune.

Cette valeur de "Burst" est mesurée de manière différente suivant les applications. Elle est censée représenter l'efficacité de la mémoire cache et du contrôleur embarqué sur le disque dur et il semble qu'HDTach ait une meilleure lecture des valeurs (logique par rapport à la quantité de cache notamment).

 

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Les temps d'accès représentent le temps qu'il faut à la donnée pour être lue. L'incidence du blocksize sur cet élément est beaucoup moindre que sur le débit, notamment à un blocksize de 2 Ko. Les temps d'accès sont, comme vous l'avez deviné, directement liés à la vitesse de rotation des plateaux (et à leur diamètre aussi). Ainsi, le Raptor domine tout le monde et le Samsung ferme la marche en toute logique, les autres restant dans une fourchette de 2 ms (entre 13 et 15 ms).

 

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La charge du CPU ("CPU Utilisation") reflète les demandes aux CPU. Visiblement là encore, les deux logiciels ne voient pas les choses de la même manière.

Un aspect saute aux yeux immédiatement : globalement les Seagate se débrouillent très bien ! A moins de 5 % de charge CPU (hors blocksize à 2 Ko, où cela monte à un peu plus de 15%), ils dominent très largement les autres disques. Ceux-ci ne sont d'ailleurs pas si différents les uns des autres que cela soit sous HD Tune (plus de 50 % de charge tout de même !) ou sous HD Tach (le RE2 est sensiblement le meilleur, et le Samsung le moins bon). Remarquez le 7200.11 1,5 Go qui n'affiche aucune charge CPU sous HD Tach...

 




    4 - B/ Tests synthétiques (IO Meter - 1 File)

 

  • IO Meter - 1 File

Les performances en débit étant abordées dans d'autres applications de cet article, il y a très peu d'intérêt à renouveler les graphiques sous IO-Meter. Pour information, sachez néanmoins que les résultats sont très similaires.

 

Attention : Ces graphiques présentent une échelle logarithmique afin de pouvoir représenter l'ensemble des résultats. Il faut garder en mémoire que les valeurs de latence augmentent de façon exponentielle proportionnellement au blocksize.

Tout d'abord, IO Meter nous permet d'apprécier l'effondrement de la latence avec l'augmentation des blocksize, et cela quel que soit le disque dur. Résolument, il faudra fuir une taille de bloc supérieure à 128 Ko sous peine de voir les performances de son disque dur complètement anéanties.

En lecture, les différences entre les disques sont minimes et se voient surtout par la vitesse de rotation des plateaux : le Raptor est premier, le Samsung est dernier et entre, les 7200 sont quasiment égaux.

En écriture, le comportement est différent. A cette épreuve, le Raptor reste devant mais est sérieusement talonné par le RE2, en très bonne forme. Les soupçons de performances moyennes pour les Seagate au niveau de la latence se confirment ici, du moins jusqu'au blocksize 512 Ko. Enfin, le Samsung est largement dominé, même au plus petit bloc. Notez le comportement "anormal" du Raptor au blocksize 2 Ko. Enfin, notez que les latences sont moins élevées en écriture qu'en lecture.

 

Le nombre d'accès en entrée/sortie ("In" et "Out" en anglais) par seconde reflète la réactivité du disque face aux demandes du système. Evidemment, plus les blocs seront petits, plus il y aura d'accès, et inversement. Les résultats du nombre d'accès par seconde seront donc directement liés aux temps d'accès (latence) plus qu'aux débits des disques.

Ainsi, les graphiques semblent exactement inversés par rapport à ceux des latences. Et cela est tout à fait réel ! Par exemple, regardez le comportement du Raptor en écriture avec le blocksize 2 Ko. Le nombre d'accès est plus bas qu'au blocksize suivant. De même, le Seagate 7200.11 1500 Go présente des variations sur les blocksizes 2 et 8 ko pour le moins curieuses...

Dernière remarque : le nombre d'accès en écriture est bien plus important que le nombre d'accès en lecture pour tous les disques.

 

Ce graphique représente le transfert moyen suivant deux paramètres : la taille des blocs (2, 128 et 2048 Ko) et le pourcentage d'accès aléatoire (0% correspond à des accès séquentiels, c'est-à-dire que les blocs de données sont juxtaposés sur le disque, et 100% pour les accès totalement aléatoires). En toute logique, plus la taille des blocs est importante, plus le débit l'est aussi. En revanche, plus l'accès est aléatoire, moins le débit est important.

Pour le blocksize de 2048 Ko, nous retrouvons un classement logique en regard des débits avec les Seagate qui dominent et le Samsung qui ferme la marche. Les résultats sont beaucoup moins tranchés sur un blocksize à 128 Ko et quasiment identiques au blocksize de 2 Ko. Conséquence directe de la multiplication des accès, le débit s'effondre quand les accès se font trop nombreux.

Vis-à-vis du paramètre "% d'accès aléatoire", deux disques semblent mieux se débrouiller et ne souffrent finalement que très peu d'un accès 100% aléatoire. Il s'agit du Raptor et du Samsung en 5400 tr/min !

 

Ici, observons l'influence des mêmes paramètres sur le temps de latence moyen. A l'image des débits, les latences sont handicapées par l'augmentation des accès aléatoires. Par contre, les latences s'améliorent en baissant la taille des blocs.

Autant à 2 Ko, voire à 128 Ko, le R2 fait aussi bien que le Raptor, autant à 2048 Ko, le podium change radicalement et le Raptor se retrouve dernier (!) et les Seagate devant. Malheureusement pour ces derniers, ces performances n'ont pas vraiment d'intérêt dans la mesure où les blocksize dépassent rarement 128 Ko dans une utilisation normale d'un PC...

 

Enfin intéressons-nous aux nombres d'accès par seconde suivant les deux mêmes paramètres. Attention, là encore, l'échelle des abscisses est logarithmique.

Avec des blocs de 2048 Ko, les résultats sont lissés et peu de différences séparent les participants. Avec les blocs de 128 Ko, les écarts se creusent aussi bien entre chaque disque qu'entre les pourcentages d'accès aléatoires. Enfin, à 2 Ko de blocksize, la chute de performance suivant le pourcentage d'accès aléatoire s'accentue. Mais surtout, chose flagrante, il y a un énorme fossé entre 0 et 25 % d'accès aléatoire, prouvant l'efficacité dans le débit d'une lecture/écriture séquentielle vis-à-vis d'accès aléatoires ! En clair, défragmentez vos disques régulièrement, votre PC vous en remerciera !

 
 




    4 - C/ Tests synthétiques (IO Meter - Multi-Files)

 


IO-Meter, application développée par Intel, permet non seulement de tester sous tous les aspects les performances d'un disque dur tel qu'il peut l'être dans un PC à usage familial, mais il permet aussi de tester l'unité dans un environnement typé "serveur". L'aspect multi-files représente donc des accès simultanés au disque comme le ferait un ensemble d'utilisateurs sollicitant en même temps un seul disque dur au sein d'un serveur par exemple.

Puisque ce comparatif a pour but, avant tout, d'apporter une information claire et utile au lecteur, le nombre de commandes simultanées a été volontairement bridé à 8. En effet, pour un usage quotidien d'un PC familial ou même d'une station de travail, il est rare d'avoir énormément d'accès simultanés au disque. Cela permet tout de même d'avoir une idée de ce qu'il se passe en passant de 1 à 8 files d'accès simultanés.

 

Dans les graphiques qui vont suivre, le paramètre "nombre de files" contient quatre valeurs (1, 2, 4 et 8 files) et est toujours représenté avec les mêmes couleurs. Le second paramètre (que cela soit le pourcentage d'accès aléatoire, la répartition lecture/écriture ou encore la taille des blocs) est toujours représenté par un gradient de transparence en trois classes.

 

NB : Lorsqu'un paramètre n'est pas étudié dans un graphique, il est gardé à une valeur fixe. Ainsi, par défaut :

  1. L'accès aléatoire est toujours fixé à 100% (aucun accès séquentiel)
  2. La proportion Lecture / Ecriture est toujours fixée à 67 % / 33 %
  3. La taille du bloc est toujours fixée à 2 Ko (valeur où les différences entre disques sont les plus flagrantes)

 


 

  • IO Meter - Multi-Files - Conséquences sur les transferts

A 2 Ko de blocksize, les débits sont bas, comme nous l'avons vu précédemment. Mais cela permet de voir nettement les écarts entre disques concernant le paramètre étudié ici : le ratio Lecture / Ecriture.

Les deux disques (Raptor et SE16) n'ayant pas la fonction NCQ (Native Commande Queuing) donnent les mêmes performances à 1 comme à 8 commandes simultanées. Logique dans la mesure où cette technologie prend tout son intérêt dans la gestion multi commande. (En savoir plus sur le NCQ grâce à Wikipédia). Inversement, le NCQ est largement profitable à tous les autres disques et notamment au RE2 qui semble très à l'aise dans cet exercice. Enfin, comme pour 1 file, les débits sont plus hauts en écriture qu'en lecture (à un bloc de 2 Ko, rappelons-le).

 

Les meilleurs débits à 1 file sont obtenus par le Samsung, suivi par le Raptor puis par le RE2. A 2 files ou plus, le Samsung est directement relégué à la dernière place sans être pour autant influencé par le caractère aléatoire des accès. Ce qui est exactement l'inverse des Seagate. Et c'est extrêmement flagrant sur le 7200.11 1500 Go. En accès aléatoire, le NCQ fait son travail et le disque arrive à mieux débiter avec 8 files qu'avec 1 file. Mais en accès totalement séquentiel, le débit chute d'une façon catastrophique avec l'augmentation du nombre de file : le NCQ devient largement moins intéressant dans le cas d'accès séquentiels ! Constatation que l'on peut faire à moindre mesure sur l'autre Seagate...

 

Vis-à-vis de la taille des blocs, les différences entre disques sont moindres. A 2 Ko de bloc, les débits sont quasi nuls. Au-delà de cette valeur, les débits augmentent sensiblement avec les multi-files sur les disques munis de NCQ. A noter que malgré la présence de cette technologie sur le Samsung, celui-ci se laisse submerger par le nombre de commandes croissantes...

A côté de cela, les autres disques se défendent plutôt bien avec les files d'accès multiples sur les blocs de 128 Ko mais beaucoup moins sur les blocs de 2 Mo. Nous pouvons tout de même féliciter le RE2, seul disque qui fait front dans tous les cas !

 

  • IO Meter - Multi-Files - Conséquences sur les latences

Manifestement, le nombre de commandes simultanées joue un rôle néfaste sur le temps de réponse, quel que soit le disque. De plus, systématiquement, ce temps de réponse s'allonge avec la présence grandissante d'accès en lecture. En d'autres termes, les latences sont moins importantes en écriture qu'en lecture et cela quel que soit le nombre de files d'accès simultanées.

Le Samsung campe sa place de bon dernier (les 5400 tr/min sont vraiment un handicap). Le Raptor, quant à lui, est bon avec 1 ou 2 files mais commence à montrer ses limites à partir de 4 files. En effet, il se fait rattraper et même dépasser par le RE2 (décidément vraiment à l'aise en multi-files) et par les Seagate. Le passage d'accès 100% en écriture à 100% en lecture se fait avec une perte de latence plutôt uniforme entre les disques.

 

Ce graphique est presque la copie conforme du précédent. Pourtant, le paramètre impactant a changé puisqu'ici nous mesurons l'effet du pourcentage d'accès aléatoire.s Et la conclusion est rude : avec des accès totalement aléatoire, les latences se dégradent énormément. Et la multiplication des commandes simultanées amplifie ce phénomène, même si les maximums atteints sont moins hauts que dans le graphique précédent.

Le RE2 est toujours à l'aise, les Seagate et le Raptor se tiennent aux coudes à coudes, et le Samsung... à sa place habituelle...

 

La taille des blocs a encore un effet similaire aux paramètres précédents sur les latences des disques. Mais l'échelle n'est plus la même !

Bien sûr, gardez en tête qu'un blocksize de 2048 Ko est complètement surréaliste pour une configuration "normale" et n'est là qu'à titre de repère. Mais à voir les résultats obtenus avec le blocksize de 128 Ko (largement plus "standard"), il y a de quoi prendre peur à partir de 4 commandes. A 8 commandes, les latences ne descendent jamais en dessous de 30 ms (Seagate 7200.11). Cela confirme bien que ces disques ne sont pas faits pour un usage serveur multi-utilisateurs...

 

  • IO Meter - Multi-Files - Conséquences sur les accès

Comme nous l'avons déjà vu, le nombre d'accès en entrée/sortie est intimement lié à la latence. Ainsi, le nombre d'accès est ici beaucoup plus important pour du 100% écriture que 100% lecture (réduction de 50% des performances sur le Raptor, tout de même !).

Côté disques, et sur ce graphique c'est flagrant : le RE2 aime le multi-files contrairement aux disques dépourvus de NCQ.

 

Ici, une seule chose est à noter : à part avec des accès exclusivement séquentiels, le pourcentage d'accès aléatoires n'a que peu d'incidence sur le nombre d'accès par seconde, et cela quel que soit le nombre de commandes simultanées.

 

Là encore, l'évolution des résultats suivant la taille des blocs est assez linéaire, comme nous l'avons vu avec les latences. L'effet du NCQ se voit bien, tout comme l'effet d'une rotation à 5400 tr/min (Samsung) sabordant les performances par rapport aux autres disques.

 
 




     4 - D/ Tests synthétiques (Atto Diskmark)

  • Atto Diskmark

ATTO Disk est un logiciel qui permet de balayer rapidement les performances en lecture et écriture avec 15 blocksize allant de 0,5 à 8 192 Ko.

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Comme nous l'avons constaté sous HD Tach et HD Tune, les débits sont directement liés, entre autres, à la densité par plateau. Les Seagate, qui bénéficient de la meilleure densité, se voient propulsés loin devant leurs camarades. Le Raptor, malgré son importante vitesse de plateau, est malheureusement bridé par une densité faible. Le SE16 est lui aussi à la traîne. Pourtant bien placé sur les petits blocs (transfert size), il semble qu'à partir de 8 Ko, le disque, comme pour le Raptor, soit bridé. Au final, ils plafonnent tout deux à environ 60 Mo/s alors qu'ils avaient atteint les 45 Mo/s au transfert size précédent, à l'image du 7200.10 mono-plateau.

En marge de cette constatation, le RE2 et le Samsung réagissent de façon similaire avec des débits max légèrement meilleurs (75 Mo/s en pointe) mais moins bons sur les petits blocs (inférieurs à 8 Ko).

 




   4 - E/ Tests pratiques (PCMark)

  • PCMark 2005
  • PCMark Vantage

Les deux PCMark ont été réunis pour faciliter la lecture des résultats. Ce premier graphique présente une sélection de tests parmi ceux qui sont pratiqués pour évaluer les performances de l'unité de stockage. La sélection a été effectuée de façon à faire ressortir les plus grandes différences entre les disques durs (écart-type de plus de 10%). Pour rappel, ces tests simulent une utilisation plus "quotidienne" que les tests précédents.

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Que constatons-nous ? Suivant les résultats mis en évidence précédemment, les Seagate s'en sortent encore une fois vainqueur. Et de loin pour le 7200.11 quel que soit le test. Le RE2 et le Raptor réagissent à l'identique alors que le SE16 traîne très légèrement en comparaison... Enfin, bon dernier, le Samsung est pénalisé par ses 5400 tr/min. Cela est vraiment dommage pour lui car il a l'air d'en vouloir ! A noter qu'il est le seul à présenter un résultat en "File write" supérieur à celui du "Virus Scan" : doit-on y voir une prédisposition à l'écriture séquentielle (je vous rappelle que ce disque est issu d'un disque dur externe de sauvegarde) ?

 

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Maintenant, en visualisant les notes attribuées par PCMark 2005 et PCMark Vantage, nous constatons que les écarts se réduisent pour les disques "intermédiaires" (notes comprises dans une fourchette ne dépassant pas 10% de la valeur max) et qu'ils se creusent pour les extrêmes. Le 7200.11 est toujours premier, et le Samsung, bon dernier... et de loin. Seul le WD SE16 semble montrer sa limite, notamment dans PCMark 2005, le reléguant avant-dernier de ce comparatif.

 




   4 - F/ Tests pratiques (FC-Test)


 

  • FC-Test 1.0 build 13

A l'image de PCMark, FC-Test est aussi un logiciel de bench simulant une activité plus "normale" d'un disque dur. Nous le devons à un membre de XbitLabs (retrouvez tous les détails sur leur site). Les "patterns" sont des modèles contenant une liste de fichiers virtuels avec leur taille respective. Le but est de mesurer le temps qui est nécessaire pour lire ces fichiers et les enregistrer sur le disque dur en test, puis de les lire et enfin de les copier à un autre endroit du disque. Il y a cinq modèles différents qui comportent chacun un nombre de fichiers différents et avec des tailles bien différentes. Au final, c'est un bench assez représentatif de la réalité.

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Sur les tests de lecture, une certaine cohérence est conservée avec les résultats obtenus aux tests synthétiques. Le plus gros des disques présent se révèle être le plus véloce et le Samsung semble à première vue être placé dernier. Mais à y regarder de plus près, certains points doivent être soulevés :

  • Le Samsung n'est finalement pas dernier à la 2nde et 3ème pattern
  • Les WD Raptor et SE16 sont dépassés par les évènements : ils trainent justement sur ces deux patterns et ne fulgurent pas non plus sur le reste. A part pour la dernière pattern 'Win", le Raptor est même très mal placé !!
  • Inversement, c'est plutôt une bonne nouvelle pour le RE2 qui s'en sort honorablement arrivant à faire aussi bien, voire mieux, que le Seagate 7200.10.
  • A propos du RE2, les tests comparatifs avec et sans l'option PM2 activée montrent (enfin) une différence notable. Mis à part la pattern "Prog", le RE2 se sent plus à l'aise avec l'option PM2 activée que sans. Curieux, quand on sait que cette option joue un rôle d'économie d'énergie par l'arrêt des plateaux lors d'inactivité. Au pire des cas, cette option devrait entraver les performances du disque plutôt que de les booster. Ainsi, les relevés avec le PM2 activé ne semblent pas significatifs vis-à-vis de la position "standard" du RE2.

 

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En écriture, les résultats sont franchement plus proches des tests synthétiques. Les différences sont plus nettes et les résultats plus homogènes.

Le Seagate de 1,5 To campe à sa première place, indélogeable et le Samsung ferme la marche, et cela dans toutes les patterns (hormis le résultat "extra-terrestre" du SE16 sur "ISO"). Là aussi, le RE2 est à son avantage, d'autant plus si l'option PM2 est activée. Finalement, le Raptor est relégué au second plan et ne fait pas mieux que ses confrères de 250 Go.

 

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Au final, le test de copie confirme les positions du 7200.11 et du Samsung. Entre les deux extrémités, le second Seagate semble mieux apprécier la copie que l'écriture (au moins sur les premiers patterns). Le RE2 reste bien placé et les deux autres WD, quant à eux, finissent dans le wagon de queue guère devant le Samsung...

Pour conclure, les résultats dans cette application sont dépendants de la densité par plateau, mais certainement aussi de la capacité du disque dur et de la quantité de mémoire cache embarquée...

 
 




   4 - G/ Tests pratiques (autres)
 

  • Super Pi 32 M
  • wPrime 1024 M

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Très très peu de différence entre les participants dans ces deux tests. Logique car ce sont surtout des benchmarks destinés à évaluer le potentiel du processeur, de la mémoire et de la carte-mère. Le disque dur n'a donc qu'une faible importance.

Les scores à Super Pi 32M s'échelonnent entre 725,26 s et 727,99 s (0,38 %). Cela est très peu et ne correspond à rien pour une configuration de tous les jours. Par contre, les bencheurs, toujours à la recherche du meilleur temps, auront loisir d'apprendre que le Seagate 7200.10 de 250 Go est le mieux placé et le Samsung le plus mal.

Les scores sur wPrime se répartissent entre 1199,72 s et 1213,53 s (1,14 %). Le moins bon se trouve être le Raptor et le meilleur... le Samsung ! En clair, c'est le monde à l'envers sur la planète wPrime !!! A noter que les Seagate sont juste derrière le Samsung, toujours bien placés donc...

 

  • WinRar (compression petits et gros fichiers)
  • VirtualDub (compression video MPG -> AVI)
  • dbPoweramp (compression audio wav -> MP3 par lame)

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Passons maintenant à du concret. Il s'agit ici d'évaluer les performances des disques dans le domaine de la compression. Pour cela, les comparaisons se font sur le temps nécessaire pour achever la tâche demandée. La compression par Winrar d'un gros fichier prend environ le même temps quel que soit le disque dur utilisé. La limitation ne doit donc pas se faire au niveau du stockage mais probablement au niveau de l'unité de calcul (processeur - mémoire). La compression de petits fichiers, quant à elle, donne le WD RE2 dernier si l'option PM2 est désactivée. Cela reste marginal. Par contre le Raptor prend la tête sensiblement grâce probablement à sa vitesse de rotation supérieure.

L'encodage vidéo permet de retrouver le classement vu dans les résultats de PCMark. En effet, les deux Seagate et le Raptor se placent en tête suivi par le RE2 et enfin par le Samsung et le SE16. Ce dernier présente même une valeur anormalement haute (pourtant le test a été mené trois fois et a donné toujours le même résultat !).

Enfin, l'encodage audio met en évidence une force du RE2 face à une concurrence plutôt homogène (le SE16 reste derrière le Samsung là aussi...).

 

  • Ecriture, puis copie puis lecture de 3,26 Go de fichiers

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Voilà un test qui va certainement confirmer les premiers résultats obtenus sur les benchs synthétiques, ainsi que ceux des tests sous PCMark.

Et effectivement, la logique est conservée avec les Seagate en leaders incontestables, un Raptor décevant et un SE16 à la traîne (tellement lent qu'il se fait même dépasser les trois fois par le Samsung !).

 

  •  WinRar (Test de performance)

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Le test de performance de Winrar donne une idée globale de l'efficacité du disque dur. Il tient compte de l'ensemble des caractéristiques.

Ainsi, il est logique de retrouver le Raptor en première place grâce à sa très grande réactivité (temps d'accès faible), talonné par le Seagate 7200.11 1,5 To. Les autres sont moins bien placés, notamment le RE2 (surtout avec le PM2 activé : aurait-ce une incidence finalement ?) et le SE16 qui se retrouvent au coude à coude avec le Samsung ! Décidément le petit disque de 2,5'' en a vraiment sous le capot !

 




5/ Températures



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Si les mesures faites sous l'axe du moteur ou sur le côté sont facilement reproductibles, il en va différemment de la lecture de la sonde sous Everest. En effet, ces résultats dépendent du placement de la sonde vis-à-vis des points chauds du disque mais aussi de son calibrage.

Ainsi, la mesure relevée à la sonde du Raptor n'est pas vraiment réaliste. En toute logique, au vu des autres résultats, la sonde devrait donner une valeur au moins 3 ou 4 °C supérieure. Outre cette valeur "fantaisiste", le Raptor est finalement le plus chaud des disques au niveau de l'axe de rotation mais le moins chaud sur le côté. Tout cela est logique puisque la vitesse de 10000 tr/min implique un échauffement plus important mais son design, spécifique au Raptor, aide à la dissipation de la chaleur.

Concernant les disques en 7200 tr/min, le RE2 est le plus chaud, suivi de très près par le SE16 et les deux Seagate. Les résultats aux sondes confirment cette tendance (certes avec des valeurs bien plus hautes...). Enfin, le Samsung ne fait pas mieux et cela probablement à cause de sa taille plus petite et moins enclin à dissiper les calories...






6/ Nuisances sonores



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Pour rappel, aucune modification n'a été faite sur les disques durs par rapport à la gestion de l'AAM (gestion de l'acoustique). Ils fonctionnent donc dans leur état initial.

Reprenons disque par disque les résultats :

  • Le petit Seagate mono-plateau 7200.10 fait la différence ! Il met 4 dB(A) en moyenne à ses concurrents et cela même en charge ! Et juste derrière... nous retrouvons l'autre Seagate.
  • Le Raptor, bien que plus rapide, n'est pas le plus bruyant, tant au niveau des plateaux qu'au niveau des têtes d'écriture. Enfin, en charge maximale, cela atteint tout de même les 46 dB(A)
  • Le RE2 et le Samsung sont finalement assez bruyants au repos mais restent très raisonnables une fois en charge.
  • Grand perdant de ce petit fight : le SE16. Même si au repos il sait être discret, une fois que les têtes commencent à travailler, ça n'est plus la même "chanson"... (+ 10 dB(A) entre repos et sollicitation maximale !)


 




7/ Vibrations



Cliquez pour agrandir les graphiques (attention ils font plus de 4000 px de large, vous risquez d'avoir un scrolling horizontal).

Légende :

  • Axes de vibration :
    • trait vert : axe X
    • trait violet : axe Y
    • trait bleu : axe Z
  • Test de vibration sous HD Tach en trois phases :
    • 1 : HD Tach, phase "Random Access" suivie de la phase "Sequentiel Read Access"
    • 2 : Fin du Quick Bench de HD Tach puis repos du disque
    • 3 : Débranchement de l'alimentation du disque dur puis extinction complète

 
 

  • Western Digital Raptor 36 Go

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  • Seagate 7200.10 250 Go

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  • Western Digital SE16 250 Go

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  • Western Digital RE2 500 Go

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  • Western Digital RE2 (PM2) 500 Go

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  • Samsung HM500LI 500 Go

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  • Seagate 7200.11 1500 Go

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Tout d'abord, avant de se lancer dans la lecture des graphiques, deux points doivent être approfondis :

  • Les mesures sur l'axe vertical (Z) se retrouvent très proches de la valeur 1 G. G... pour gravité. En effet, ces mesures sont exprimées en nombre de G, la meilleure référence d'accélération que l'on ait sous la main (ou sous le pied devrais-je dire !). Tout corps inerte qui se trouve sur la Terre subit en permanence une accélération d'1 G. Il s'agit de l'attraction terrestre et c'est elle qui nous permet de rester les pieds sur terre et de ne pas divaguer dans l'espace.
  • Nécessairement, puisque le capteur subit aussi cette attraction, il enregistre, au repos et en théorie, 1 G en permanence. Cela explique pourquoi l'échelle du "Z" est centrée sur la valeur 1. Comme d'ailleurs il est logique d'avoir des valeurs pour X et Y proches de 0. En tout point du capteur au repos, l'accélération n'est la résultante que de la composante verticale. L'accélération horizontale est donc nulle.

Mais alors, pourquoi le X et le Y ne sont-ils pas confondus ? Tout simplement parce que leurs valeurs dépendent directement du positionnement du capteur sur le disque, et du mouvement du disque en lui-même. Dans l'absolu la rotation des plateaux fait que le disque bouge dans toutes les directions, il n'y a donc pas de direction gauche/droite, ni avant/arrière, etc. Néanmoins, ces mesures permettent de "visionner" l'état de vibration du disque dans ses 4 états (débranché, au repos, en sollicitation faible et en sollicitation forte).


 

Premier point flagrant : le "Random Access" (étape 1) est vraiment une tâche qui met à rude épreuve les disques. Les vibrations sont les plus fortes à ce moment-là pour tous les candidats. Inversement, les étapes qui la précèdent et qui la suivent donnent des vibrations très proches de celles données à l'état de repos.

Même si ces constatations peuvent s'appliquer à tous les disques, deux d'entre eux réagissent un peu différemment :

  • Le Raptor présente peu de vibrations sur les axes horizontaux X et Y, et quasiment aucune sur l'axe vertical Z. La principale raison à cela est le poids des têtes (au nombre de 2, donc sur 2 bras) par rapport au poids total du disque (le plus lourd de notre comparatif). En effet, dans ce cas, les têtes sont sûrement trop légères pour faire vraiment bouger le disque.
  • Au contraire, le Samsung n'est vraiment pas gâté et possède les niveaux de vibrations les plus hauts du comparatif. Le rapport poids bras/tête et poids disque y est forcément pour quelque chose. Mais lors du test "Random", l'écart max avec le niveau atteint au repos reste faible. Le travail supplémentaire des têtes lors de ce test n'ajoute que peu à la vibration déjà présente du disque...

     

Ainsi, nous pouvons conclure que la rotation des plateaux (même à 10000 tr/min) n'a que très peu d'effet sur la vibration du disque, contrairement à l'action des bras/têtes d'écriture.

Concernant les autres disques, les graphiques des Seagate et du RE2 se ressemblent beaucoup. Ils présentent tous une plus forte vibration (entre deux et quatre fois) qu'au stade "repos". A noter que le Western Digital SE16 sait se faire discret, contrairement au niveau acoustique, en présentant la meilleure courbe de tous les disques en lice. Comme quoi, vibrations et nuisances sonores ne sont pas liées dans notre banc d'essai...


 




Conclusion

  • Bilan général


 

  • Conclusion

Difficile de comparer des unités aussi différentes. Certaines ont vraiment une fonction précise à accomplir et se révèlent plutôt bonnes pour le faire, et moins bonne pour le reste. Peu de disques peuvent prétendre pouvoir assurer toutes les tâches. Des disques présents dans ce comparatif, le Seagate 7200.10 250 Go semble avoir le meilleur rapport performance/polyvalence/prix. Aussi bien en disque système qu'en disque d'installation, il parviendra toujours à remplir correctement son rôle, tout cela pour un prix modique.

Face à lui, le Western Digital SE16 250 Go a beaucoup de mal à prendre place tant les qualités de son concurrent direct lui font défaut.

Le WD RE2 500 Go, et c'est sa fonction désignée par Seagate, serait parfait pour un usage intensif, type petit serveur. Monté en RAID, il assurera à tout niveau et pourra même compenser son léger handicap de débit (dû à l'âge de l'exemplaire testé ?) s'il s'agit d'un RAID en stripping (0, 0+1, 5, etc.).

Le Samsung HM500LI est au format 2,5'' et est surtout destiné à être embarqué sur un portable ou servir de disque de stockage ou de sauvegarde. Ses performances, loin d'être ridicules (du moins en  commande unique) ajoutent une certaine plus-value à un disque de ce format et de cette capacité.

Le WD Raptor 36 Go a marqué les esprits à sa sortie et, encore aujourd'hui, nous comprenons pourquoi. Son grand âge (5 ans !) et sa trop faible capacité ont eu raison de ses performances pourtant de premier ordre. Aujourd'hui, ce disque présente peu d'intérêt et ses successeurs, Raptor de 74 et 150 Go puis Vélociraptor de 150 et 300 Go le remplacent maintenant très avantageusement. Nous verrons cela très bientôt...

Enfin, le Seagate 7200.11 1 500 Go possède de très bonnes performances, de bonne qualité pour un usage quotidien (nuisances sonores, chaleur, vibrations) et un prix au Go imbattable. L'avantage des plateaux ayant une forte densité... L'avantage aussi des disques durs les plus récents, bénéficiant des technologies les plus avancées en terme de performance et finesse de gravure.


 

  • Notes et Awards

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Edouard FLEURIAU-CHATEAU de GBC Conseil pour le prêt des disques durs Seagate et à Traxman pour le prêt des disques durs Western Digital.






Billoul-OC le 2009-05-22 à 15:40:18
Bonjour,

Quelle est l'utilité d'un test superPI pour un test de HDD ?
Billoul-OC le 2009-05-22 à 15:42:58
Désolé pour le double post, mais quand j'OC pour ma part je le fait sur une
petite partoche qui se trouve en début de disque le tout avec un XP bien
optimisé.

Finalement les perfs et donc le test SuperPI peut être
éventuellement un indicateur de perf
Meteorik le 2009-05-23 à 13:04:27
Bonjour,
Le test superPi n'a pas fonction à tester le disque dur. En effet,
cette application sollicite principalement le coeur du PC (processeur, mémoire
et chipset). Les performances du disque dur, comme le montre le test de ce
comparatif (exprimé en seconde, unité du superPi), n'a finalement que peu
d'impact sur le résultat final. L'incidence est si faible qu'il est vite
effacé face à une optimisation de l'OS ou une meilleure configuration du
matériel (fréquence, strap, timings...)
florian76 le 2009-05-25 à 18:34:59
Les graphes sont magnifique !!!
Meteorik le 2009-05-25 à 21:12:43
attends... j'maîtrise mon excel, moi
Sous IOMeter, petite bidouille
toute de même :p

Merci en tout cas
Benji Tshi le 2009-05-26 à 02:11:20
Moi j'aime po les graphes, mais j'adore le protocole. Encore bravo !
Meteorik le 2009-05-26 à 02:52:35
Merci. J'ai vraiment hâte d'étoffer ce comparatif !!!
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