[COMPARATIF] Un combat de 16 SSD ! vu 24761 fois |
Écrit par Olivier Raffin le Mercredi, 06 Janvier 2010 00:07 | |||
A l'instar du comparatif de disques durs, cet article présentera tout d'abord chaque SSD avec notamment le détail des composants... photos à l'appui. Puis nous rentrerons dans le vif du sujet par l'évaluation des performances à travers une quinzaine de mesures qui nous permettront de comparer sous tous les aspects les différents SSD. Des choses connues, mais aussi des surprises au rendez-vous... !
Les 16 SSD prétendant au trône de ce comparatif sont :
Même si ce comparatif met en confrontation des SSD de type différent (mémoire Flash NAND MLC ou SLC, avec ou sans mémoire cache), la majorité des unités testées sont de la "seconde génération" des SSD, sortis depuis la fin de 2008. Ils sont donc facilement comparables. Les exemplaires munis de mémoires SLC serviront de référence afin de comparer les unités "grand public" à celles plutôt réservées aux professionnels. Enfin, la présence de SSD de première génération nous rappelera les progrès fait en moins de deux ans par les constructeurs.
NB : Jusqu'à présent, la plupart des SSD présentent une baisse sensible des performances globales à la suite d'une utilisation plus ou moins longue. Les mémoires Flash se remplissent mais ne se vident jamais, même après effacement des fichiers ou même un formatage : cela est dû à l'incapacité du SSD de savoir ce que fait le système d'exploitation avec les fichiers. Ainsi, lorsque que le SSD doit écrire une donnée, il se retrouve vite avec l'obligation d'effacer une donnée avant d'en écrire une autre à la place, ce qui induit une perte de performance. Une "remise à neuf" consiste à permettre au SSD de vider réellement les puces mémoires pour atteindre un état comme en "sortie d'usine". Dand le cas présent, les outils utilisés pour réinitialiser les SSD sont "HDD Erase" pour les SSD Intel et "Wiper" pour le SSD G.Skill.
► Crucial M225 128 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Emballage assez sommaire, un peu à l'image des barrettes de mémoire de la marque. Nous pouvons critiquer un aspect assez austère mais finalement, pas de froufrou, pas de truc inutile. Direct à l'essentiel ! Un SSD tout de plastique vêtu. Cela a pour conséquence de lui conférer un poids léger mais aussi une résistance perfectible. Ce SSD surf sur la vague de la seconde génération de contrôleur. Il s'agit du fameux Indilinx IDX110 "Barefoot" épaulé par 64 Mo de mémoire SDRAM Elpida et dirigeant 16 puces Flash NAND de marque Samsung. Notez la différence de modèle de puces Flash sur chaque face du PCB. Les Samsung 922et 925 se côtoient sur le même SSD !
► G.Skill Falcon 128 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Une superbe boîte blanche avec un design annonçant "l'agressivité" du matériel ! Du G.Skill tout craché ! A l'intérieur, le contenu est très sommaire : Le SSD dans son emballage anti-statique, un jumper pour le flashage du firmware, le tout dans une boîte en mousse dense. Sur le SSD, le design de la boîte est repris et l'arrière donne quelques précisions, notamment les débits annoncés. Nous vérifierons cela par la suite ! N'ayant pas pu ouvrir le SSD, au risque d'annuler la garantie de ce SSD prêté, ces deux photos proviennent d'un site confrère : hardwarecanucks.com. Merci à eux. De nouveau, le Contrôleur Indilinx "Barefoot" est présent ici, toujours accompagné d'une puce SDRAM Elpida de 64 Mo et gérant 16 puces Flash NAND Samsung de 8 Go chacune.
► Imation M-Class 64 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (pdf).
Le SSD fourni pour notre test fait en fait partie d'un kit "d'upgrade". La boîte est plutôt claire et précise sur le contenu même si cela est écrit en anglais. Le bundle correspond a ce qui est annoncé : le SSD, un câble d'alimentation externe avec un adaptateur secteur, un câble SATA USB et un disque d'installation de Acronis True Image HD. Très beau SSD. Sobre et une ligne vraiment séduisante, la coque métallique du M-Class offre à ce SSD un charme fou. La solidité semble au rendez-vous et confirme, une fois de plus, le savoir-faire d'Imation sur ce point. Ce SSD est pourvu de la seconde version de la première génération de contrôleur Jmicron, le malheureusement célèbre JMF602 (ici dans sa version B).
Comme ce SSD fait partie d'un kit d'Upgrade, nous avons décidé aussi de vous montrer le logicel fourni avec le SSD : Acronis True Image HD. Il s'agit d'un programme de sauvegarde qui vous perdmettra de récupérer vos données et même votre système dans les cas les plus extrêmes. Explications en images ! Le CD-ROM de l'application est bootable. Cela veut dire que l'ordinateur, après avoir configuré le bios pour qu'il puisse démarrer sur le lecteur optique, va démarrer cette application sans passer par le système d'exploitation (écran de gauche). Le premier menu du logiciel offre la possibilité de continuer le démarrage sous Windows (ou probablement n'importe quel OS) ou de lancer l'application "Acronis True image HD". Une fois démarré, l'application ouvre un menu où différentes actions sont laissées au choix de l'utilisateur. L'interface est très basique mais assez conviviale pour ne pas être perdu. Même les néophytes s'y retrouveront très facilement ! Une aide contextuelle existe. Elle est en anglais mais suffisament claire pour être comprise. La section "backup" permet de sauvegarder une partition. Le programme vous demandera successivement de choisir la partition à sauvegarder puis où la sauvegarder. Enfantin ! Vous avez la possibilité dans le menu, de cloner les partitions. Dans ce cas, vous pouvez sélectionner le mode automatique ou le mode manuel (écran de gauche). Dans tous les cas, ce mode permet de cloner directement (sans passer par un fichier backup) une (ou plusieurs) partitions vers une (ou plusieurs) partitions. Très très utiles lorsque vous voulez transférer vos partitions de votre disque dur actuel vers le nouveau SSD flambant neuf que vous venez d'acheter, et tout cela en quelques minutes sans rien installer. Du temps de gagné et la certitude de retrouver un système "comme avant" ! Quand la partition destinataire n'est pas vide, l'utilisateur est immédiatement prévenu que l'action en cours effacera les données sur cette partition. Le logiciel vous propose donc d'autres possibilités dont une qui est de construire une nouvelle partition (écran central). Dans tous les cas vous pouvez, à la sauvegarde comme à la restauration, vous servir de disques réseau pour stocker un fichier de backup. Pour cela, le programme vous demande les paramètres de connexion aux disques réseau. Bien pensé et bien réalisé !
En conclusion, Acronis nous gage d'un logiciel efficace et simple d'utilisation qui fera gagner du temps à tous ceux qui veulent passer au SSD en "douceur" et donc sans avoir à réinstaller quoique ce soit ! Parallèlement à cet usage, ce programme est aussi une façon de sauvegarder ses données et son système dans une archive unique.
► X25-M G1 80 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (pdf).
Sobriété semble être le mot directeur des SSD d'Intel. A l'image des disques durs, Intel indique quelques informations pratiques comme le numéro du Firmware ou encore le numéro de série.
A l'intérieur, un contrôleur "maison", l'Intel PC29AS21AA0, secondé par 16 Mo de cache Samsung (SDRAM) et dirigeant, contrairement à l'ensemble des SSD concurrents, non pas 16 mais 20 puces Flash NAND de marque IM Flash (marque résultante d'une association Intel/Micron).
► X25-M G2 "Postville" 80 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (pdf). Le modèle testé est un exemplaire "boîte" provenant du commerce. Il est donc neuf et comporte un élément très pratique pour fixer le SSD dans un ordinateur fixe : un adaptateur 3,5'' vers 2,5''. A l'image de son prédécesseur, ce SSD reste sobre. Il troc son habit noir pour un gris "aluminium". Et encore une fois, les informations habituellement visible sur les disques durs sont présentent ici. Dernier point : ce SSD est plus fin que les autres, ce qui peut être un plus dans certains cas. Malgré tout, ceci pose l'inconvénient d'avoir un SSD trop fin pour bon nombre d'ordinateur portable qui prévoient une place de 9,5 mm d'épaisseur ni plus, ni moins. Le SSD s'en trouverai mal fixé et serait donc malmené lors du transport. Intel a donc pensé aux possesseurs de laptop en ajoutant à ce SSD un "'spacer" (comprenez "écarteur") qui compense le manque d'épaisseur, faisant passer cette valeur de 7 à 9,5 mm. Ce spacer (en noir sur la photo de gauche) s'enlève facilement par le biais de quatre vis cruciformes. Ici aussi, nous changeons de génération de SSD. Les puces Flash ont une capacité plus importante, passant de 4 Go (sur la version G1) à 8 Go, dans le cas présent. Remarque : plusieurs X25-M de seconde génération se voient équipés d'une puce SDRAM d'origine Micron de 16 Mo à 133 MHz, en lieu et place de la puce ISSI.
► Memo-Right GT 64 Go (SLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
L'aspect assez sobre de l'emballage ainsi que sa solidité inspire la confiance dès son ouverture. Le petit logo "GT", dans le plus pure style rétro, reste en décalage avec l'ensemble et ne semble pas destiné à attirer le professionnel, client logique de ce produit. Le SSD quant à lui est extrêmement classique. Sa coque métallique et son aspect brossé est de toute beauté ! A l'arrière, l'aspect est un peu différent et est pourvu d'une étiquette rappelant les éléments essentiels du SSD. Ce matériel nous a été très gentillement prêté et ne devait absolument pas perdre sa garantie. Ainsi, impossible pour nous d'ouvrir ce modèle pour en apercevoir le contenu.
► Mtron Mobi 3025 16 Go (SLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Le blanc choisi par Mtron pour ces SSD "grand public" est agréable à l'oeil. Cette teinte très douce et la finition exemplaire du produit inspirent vraiment confiance. N'ayant pas eu la possibilité d'ouvrir ce SSD, impossible d'en connaître le contenu exact.
► Mtron Mobi 3025 32Go (SLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Copie conforme de son petit frère, ce Mobi de 32 Go se présente de la même manière. A l'intérieur seul le nombre de puces est doublé passant de 4 à 8. Malheureusement point de photo pour le constater.
► OCZ Agility 120 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Toujours le même design chez OCZ. Seule la couleur change suivant les séries. Au moins comme cela on les repère et on les identifie immédiatement ! Coque en métal donc, noir granuleux sur l'avant, et façon acier à l'arrière. Comme le SSD était protégé par un scellé de garantie, impossible de l'ouvrir sans risquer d'annuler celle-ci. Les photos affichées proviennent de sites confrères (Clubic et Pure Overclock). Merci à eux ! Tout d'abord, si l'on s'attarde sur le contrôleur et la mémoire additionnelle, il s'agit du duo classique retrouvé, entre autres, sur le Crucial M225, le G.Skill Flacon et même le grand frère Vertex de la marque : le couple Indilinx IDX110 "Barefoot" et 64 Mo de SDRAM Elpida.
► OCZ Core V2 (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (produit en fin de vie, "EOL").
Cette série Core V2, et encore plus la première du nom, représente les balbutiements du SSD chez OCZ. Ces produits ne sont plus vendus et sont indiqué EOL (End Of life) sur le site du constructeur, ce qui indique que plus aucun suivi n'est effectué sur ces séries.
Rapidement OCZ a choisi ce design pour la présentation de ces SSD. Les séries Core et Core V2 ont donc cet aspect métallique granuleux sur l'avant et lisse "acier" sur l'arrière. L'étiquette est bleue et noire devant, et toujours blanche derrière. A noter tout de même, et ce n'est pas à négliger puisque peu de SSD le propose : une prise mini-USB est présente et permet de transformer ce SSD en "méga clé USB" ! Première génération oblige, ce SSD est équipé du tristement célèbre contrôleur JMicron JMF602 non accompagné de mémoire cache et gérant 8 puces Flash Samsung.
► OCZ Vertex 120 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
A l'image du SSD en lui-même, la boîte garde le design propre à tous les SSD OCZ. L'emballage semble solide et ressemble à s'y méprendre à celui de G.Skill avec son bloc de mousse dense qui protège le SSD. A l'arrière de la boîte se trouvent des informations détaillées sur l'unité, notamment une promesse de débit et différents paramètres physiques. Toujours le même style, les même matériaux et la même étiquette à l'avant comme à l'arrière. A l'avant, seules changent la couleur (noir et blanche ici) et le nom de série du SSD. A l'arrière, l'étiquette demeure identique, ou presque. A l'instar de l'Agility, le modèle testé n'a pas pu être ouvert pour découvrir le PCB et les composants. Néanmoins, nous vous présentons des photos de nos confrères de "Benchmark Reviews". Merci à eux. Nous retrouvons donc le contrôleur IDX110 "Barefoot", la SDRAM Elpida de 64 Mo et 16 puces Flash de marque Samsung. Qui a dit "copie conforme" des Crucial et autre G.Skill ? A surveiller donc dans le comparatif, les montages, les PCB et surtout les firmwares pourront faire la différence.
► Patriot Torqx 128 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Elégamment soignée, cette boîte signée Patriot reprend la couleur bleu de la série Torqx accompagné de blanc. La lecture est très aisée avec le logo de la marque en haut à droite et le nom de la série qui occupe largement l'espace gauche. Cerise sur le gâteau, une fenêtre laisse apercevoir le SSD à l'intérieur. Cela plaît aux geeks que nous sommes ! Ce design du SSD est plus traditionnel et garde le style de tous les SSD Patriot. Les textes sont lisibles et miroitent d'une teinte irisée suivant l'inclinaison, égaillant le bleu sombre propore à la série. Notre partenaire, qui nous a fourni ce SSD en prêt, a accepté que nous brisions le scellé de garantie afin de pouvoir examiner l'intérieur. Un grand merci à lui. Le Patriot Torqx rentre donc dans la grande famille des SSD constitué d'un contrôleur Iindilinx "barefoot", d'une mémoire SDRAM Elpida et de puces Flash Samsung. Même le PCB est bleu, à l'image de la série !
► Patriot Torqx M28 128 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Comme pour son frère Torqx, ce Torqx M28 se présente exactement de la même manière, hormis la couleur qui passe au vert sapin. A l'identique, la boîte inclu le SSD mais aussi un adaptateur 3,5 pouces vers 2,5 pouces, permettant la fixation du SSD dans un emplacement 3,5 pouces d'un PC fixe. Naturellement, les vis sont fournies aussi. Pas de surprise, le SSD garde le design, la couleur verte prenant place sur l'étiquette. A l'arrière, une simple étiquette donne un numéro. Celui-ci n'a rien à voir avec le numéro de série Patriot. Et cette dénomination qui commence par Sam... hum...peut-être que... ... Peut-être que c'est du Samsung ?! Et bien oui, et à 100 % ! Le contrôleur, la mémoire cache (128 Mo, tout de même !) et les puces Flash sont signés Samsung. Même l'étiquette à l'arrière est estampillée Samsung, comme si ce SSD était en fait un PB22J (code MMCRE28G5MXP). Cela tombe bien, il n'y avait pas le SSD de Samsung dans ce comparatif !
► Patriot Warp V2 32 Go (MLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur. Comme l'OCZ Core V2, dont il est un frère quasi jumeaux, ce SSD est aussi indiqué "EOL" sur le site du constructeur. Plus aucune mise à jour ou support pour ce produit donc.
Design fidèle à la marque. Teinte irisée et inscription gravé à l'arrière, ce Warp V2 ne déroge pas à la règle. L'aspect granuleux de la coque en métal, sur la face avant, peut en rebuter certains mais, comme on dit, cela ne laissa pas indifférent : soit on aime, soit on n'aime pas. Le SSD en test nous a été prêté par notre partenaire et il était impossible de l'ouvrir pour en voir le contenu. Cependant, nos confrères de PCLabs ont pu le faire. Merci à eux. Même si la photo est restreinte elle permet d'apercevoir le contrôleur JMicron JMF602B à l'arrière et quelques puces Flash de marque Toshiba (le créateur de la NAND, il y a... 20 ans, déjà !).
► Silicon Power 60 Go (SLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur.
Ce qui marque toute de suite c'est la qualité de l'emballage ! Le carton est très épais, solide et orné d'un design accrocheur. Les couleurs vives, les trophés et les mots choisis donnent immédiatement une impression de puissance et d'efficacité. Ce SSD signé Silicon Power est résolument tourné vers les professionnels. Pourtant son look plutot "geek" pourrait en accrocher plus d'un. Le SSD est beaucoup plus sobre et garde un style déjà vu chez G.Skill, OCZ et Patriot : une étiquette sur la face avant, rectangulaire et reprenant le style de l'emballage. A l'arrière on ne peut pas faire plus discret : aucune inscription. Néanmoins la finition de la coque en métal semble être excellente. A l'instar du SSD MemoRight, ce Silicon Power nous a été gracieusement prêté par le Distributeur France de la marque. Ce matériel ne devant absolument pas perdre sa garantie par la rupture des scellés, impossible donc de l'ouvrir. Cependant, nos confrères de Hardware.info ont pu ouvrir un exemplaire de ce modèle. Merci à eux. Ici nous quittons le monde des SSD "grand public" équipés de puces MLC. En effet, le SSD est composé de 16 puces Flash Samsung SLC de 4 Go chacune. Malheureusement, impossible d'avoir une photo de l'autre face du PCB avec le contrôleur.
► Super-Talent MasterDrive DX 60 Go (SLC)
Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :
Descriptif sur le site du constructeur (pdf).
Coque en plastique solide pour ce Super-Talent qui, avec son pourtour chromé, affiche une sobriété très classieuse, du moins sur la face avant. A l'arrière, l'étiquette large décroche un peu du reste. La teinte irisée rappelle le design Patriot. Aucun moyen pour nous d'ouvrir le SSD sans rompre un des scellés. Aucune vue intérieure donc.
NB : Afin de tester le WD Raptor 74 Go, un RAID 0 de Vélociraptor a pris la place du RAID 0 de Raptor.
Le protocole de test se découpe en trois parties :
Les tests réalisés avec des logiciels dits "synthétiques" servent à estimer la performance sur l'ensemble de l'unité en le sollicitant en lecture, en écriture avec différentes tailles de blocs (blocksize ou transfert size). C'est un très bon moyen de connaître facilement les performances d'une unité et de les comparer avec une autre unité.
Ainsi, les tests se font dans l'ordre suivant :
Vous retrouverez la liste des applications utilisées dans la page suivante.
Relevé de la température Le relevé de température se fait grâce à un multimètre capable d'enregistrer à 1 °C près une température comprise entre -50 °C et 200 °C (erreur de +/-0,75 % d'après le fabricant, ce qui nous fait +/- 0,3 °C pour une température de 40 °C, donc négligeable dans notre cas). Les points de mesures sont les suivants :
Le couple multimètre-sonde utilisé pour ces mesures a été étalonné avec un thermomètre électronique médical dans une eau à 35 °C. Il s'avère que le couple multimètre-sonde utilisé affiche une température 2 °C inférieure à celle du thermomètre électronique. La fiabilité de ce dernier n'étant pas à remettre en cause, tous les résultats relevés lors des tests ont donc été majorés de 2 °C afin d'avoir les valeurs les plus proches de la réalité.
NB :
NB : Vous pouvez cliquez sur les graphes pour les agrandir. Transfert minimal Passer la barre des 200 Mo/s et s'y tenir en débit minimal, voici un rêve que peu d'entre nous imaginaient il y a encore quelques années ! La nouvelle génération de SSD, avec des architectures et des contrôleurs mieux pensés et des mémoires plus rapides, verse la dernière pelle sur la tombe des disques durs. En débit pur sur la lecture, ces nouvelles perles du stockage font peu de cas d'un RAID de Velociraptor, alors imaginez avec un disque dur plus "classique". Même avec des tailles de blocs de l'ordre de 2 Ko, les meilleurs SSD (les Intel) terrassent les Velociraptor, pourtant très bon dans ce domaine. Les premières générations de SSD arrivaient péniblement à 140 Mo/s dans les meilleures conditions. Remarquons, que les SSD en SLC de seconde génération font à peine mieux que leurs prédécesseurs.
Transfert moyen Forcément, puisque les chutes de débit n'étaient que passagères sur les SSD "usés", la moyenne ne s'en ressent que très peu. Ce graphique des moyennes a l'avantage de "lisser" les histogrammes de telle sorte à ce qu'il se dégage trois groupes de SSD :
Petite mention spéciale au SSD du fondeur de Santa-Clara qui dépasse la concurrence d'une courte tête.
Transfert maximal
Ce graphique ressemble de beaucoup au graphique des moyennes, ce qui est somme-toute logique quand on sait que globalement un SSD a un débit constant sur toute sa capacité, contrairement à un disque dur qui voit ses débits chuter à mesure que l'on s'approche du centre des plateaux. Le Velociraptor nous le confirme !
Burst Speed (vitesse du cache) Le burst reflète la vitesse maximale atteinte par l'unité pour sortir une information, souvent associé à la lecture de la mémoire cache embarquée. Peu de surprise. Les SSD qui étaient en retrait dans les graphiques précédent le restent. Pour HDTune, aucune unité ne dépassent les 200 Mo/s environ, alors qu'HDTach est beaucoup plus généreux avec certains :
C'est à croire que la différence entre les deux logiciels se situe sur ce qui est testé : Temps d'accès Ce graphique n'a pas été "zoomé" volontairement sur les SSD pour montrer la différence énorme entre disque dur (pourtant réactif) et SSD. Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris : un SSD c'est ultra-réactif ! L'information est tout de suite accessible ! Nous voyons tout de même quelques différences entre les SSD. Même si la plupart ont un temps d'accès inférieur à 0,2 ms, la nouvelle génération semble encore plus réactive que la précédente. Les Intel peuvent même se vanter d'avoir un temps d'accès égal à "0". C'est idyllique mais faux. Le temps est proche de 0,1 ms, comme les autres en Indilinx mais nous arrivons à la limite des logiciels qui ne peuvent pas mesurer de façon efficace une valeur si proche de "0". Il va falloir se référer à IOMeter pour avoir une donnée un peu plus fiable maintenant. De toute façon, 0,2 ou 0,1 ms c'est très rapide, la différence ne se fait pas sentir sur un usage quotidien. Charge CPU La charge au CPU décrit l'occupation du processeur lorsqu'une donnée transite par l'unité de stockage. Même si cette donnée est à prendre avec précaution car elle n'est réalisée que sur un laps de temps très court et qu'en lecture ici, elle nous montre tout de même un point important : les SSD consomment de la ressource CPU. Les Mtron Mobi 3025 32 Go et OCZ Core V2 présentent des occupations CPU anormalement haute qui peuvent ne pas refléter la réalité à long terme.
Débits en lecture séquentielle
Alors que ce graphique n'était pas présenté lors du précédent comparatif car en doublon avec les résultats obtenus sous ATTO Disk, il semble opportun de l'afficher maintenant. En effet, IOMeter est beaucoup moins généreux, notamment sur la façon d'arriver au débit maximal. Nous nous en rendons mieux compte ici : le débit moyen est le plus élevé seulement pour le blocksize le plus élevé dans la grande majorité des cas. Cela veut dire qu'il faut tempérer les débits obtenus sous les autres logiciels et bien réaliser qu'un débit moyen, tous blocksizes confondus, est bien en-deçà de ce que nous avons vu précédemment.
Débits en écriture séquentielle Voici un graphique très intéressant. Le débit d'écriture d'un SSD peut sembler médiocre en regard de ses performances en lecture. Et cela est vrai. Un disque dur présentera des performances quasi-équivalentes entre lecture et écriture alors que son homologue électronique en est bien incapable. Les Intel sont vraiment des bêtes à part. Très largement en tête sur les quatre premiers blocs, les choses se gâtent ensuite, pour atteindre un pénible 80 Mo/s, alors que d'autres SSD continue à grimper après le blocksize de 128 Ko. A ce jeu là, la palme revient au Torqx M28 (c'est à dire le Samsung PB22J) qui arrive à dépasser le RAID 0 de Velociraptor aux blocs de 2 Mo, et atteindre un joli 175 Mo/s au plus gros bloc. Un exploit !
Temps de réponse en lecture séquentielle
Attention : Ces graphiques présentent une échelle logarithmique afin de pouvoir représenter l'ensemble des résultats. Il faut garder en mémoire que les valeurs de temps d'accès augmentent de façon exponentielle proportionnellement au blocksize. C'est fou comme un RAID 0 de Velociraptor se traîne ! Temps de réponse en écriture séquentielle En écriture, beaucoup de points peuvent être notés :
Que cela soit en lecture ou en écriture, le SSD ne voit jamais son temps de réponse diminuer avec le temps et l'usage, comme le prouvent les SSD notés "usés" sur le graphique.
Nombre d'accès par seconde en lecture séquentielle Attention : Ici encore l'échelle des abscisses est logarithmique afin d'afficher les énormes différences entre le premier et le dernier blocksize. Le nombre d'accès en entrée/sortie ("In" et "Out" en anglais) par seconde reflète la réactivité du disque face aux demandes du système. Evidemment, plus les blocs seront petits plus il y aura d'accès et inversement. Les résultats du nombre d'accès par seconde seront donc directement liés aux temps d'accès plus qu'aux débits des disques. A peu de chose près, les résultats obtenus ici sont inversement proportionnels aux résultats des débits. Grands gagnants de cette étape du comparatif : les Mtron, le MemoRight, les SSD en Indilinx et les Intel. Notez que les Mtron aiment les petits blocs.
Nombre d'accès par seconde en écriture séquentielle Voici la grande différence entre la technologie d'Intel et celle des autres. Même si le géant bleu concède sa place au niveau des débits d'écriture, il est tout de même capable d'assurer de très bon niveau de nombre d'accès : pas de demi-mesure, en écriture comme en lecture, les IO/s sont là ! Et les autres SSD ramassent les miettes ! Les "Indilinx" plafonnent à 3000 IO/s, ce qui est déjà honorable avec, notons-le tout de même, les meilleurs résultats sur les quatre derniers blocksize.
Ce graphique représente le transfert moyen suivant deux paramètres : la taille des blocs (2, 128 et 2048 Ko) et le pourcentage d'accès aléatoire (0% correspond à des accès séquentiels, c'est-à-dire que les blocs de données sont juxtaposés sur le disque, et 100% pour les accès totalement aléatoires). En toute logique, plus la taille des blocs est importante, plus le débit l'est aussi. En revanche, plus l'accès est aléatoire, moins le débit est important. Les accès se font à 67% en lecture et 33% en écriture. Ceci explique la très bonne position du Patriot Torqx M28 qui bénéficie de son très bon potentiel en écriture. Mis à part le MemoRight en accès purement séquentiel pour une taille de bloc de 2 Ko, les SSD en SLC présentent des débits moyens plutôt médiocres.
Même constat ici. Le caractère aléatoire des accès ne handicape peu voire pas du tout les SSD, par rapport aux disques durs qui souffrent.
Enfin intéressons-nous aux nombres d'accès par seconde suivant les deux mêmes paramètres. Attention, là encore, l'échelle des abscisses est logarithmique. Sur le plus petit bloc, en accès purement séquentiel, les Mtron, et encore plus le MemoRight et le Torqx M28, sont excellent et dépassent même les Intel, pourtant maître des IO/s, comme nous l'avons vu dans les graphes précédents. Curieux, quand on sait que les X25-M assurent 10000 IO/s que cela soit en lecture ou en écriture. Peut-être que la combinaison des deux est plus handicapant pour ces SSD. Toujours est-il que les X25-M savent parfaitement gérer la pression des accès aléatoires. A ce jeu là, le Barefoot est moins à l'aise avec un blocksize de 2 Ko. Cela est moins vrai avec les blocs plus gros où tous les SSD en MLC de seconde génération tiennent dans un mouchoir de poche. Le Torqx M28 arrive même à dépasser tout le monde d'une courte tête.
IO-Meter, application développée par Intel, permet non seulement de tester sous tous les aspects les performances d'un disque dur tel qu'il peut l'être dans un PC à usage familial, mais il permet aussi de tester l'unité dans un environnement typé "serveur". L'aspect multi-files représente donc des accès simultanés au disque comme le ferait un ensemble d'utilisateurs sollicitant en même temps un seul disque dur au sein d'un serveur par exemple. Puisque ce comparatif a pour but, avant tout, d'apporter une information claire et utile au lecteur, le nombre de commandes simultanées a été volontairement bridé à 8. En effet, pour un usage quotidien d'un PC familial ou même d'une station de travail, il est rare d'avoir énormément d'accès simultanés au disque. Cela permet tout de même d'avoir une idée de ce qu'il se passe en passant de 1 à 8 files d'accès simultanés.
Dans les graphiques qui vont suivre, le paramètre "nombre de files" contient quatre valeurs (1, 2, 4 et 8 files) et est toujours représenté avec les mêmes couleurs. Le second paramètre (que cela soit le pourcentage d'accès aléatoire, la répartition lecture/écriture ou encore la taille des blocs) est toujours représenté par un gradient de transparence en trois classes.
NB : Lorsqu'un paramètre n'est pas étudié dans un graphique, il est gardé à une valeur fixe. Ainsi, par défaut :
Avec des blocs de 2 Ko, les différences entre SSD et entre les accès multi-files sont plus flagrantes. A 100% d'écriture, les SSD en SLC et la première génération de MLC présentent des débits identiques quelque soit le nombre de file d'attente. A l'opposé, les Intel présentent toujours une augmentation de débit suivant l'augmentation du nombre de file d'attente, et cela quelque soit le ratio lecture/écriture. Ces derniers sont meilleurs en tous points. Pour résumer, les Intel sont parfaitement adaptés, à la vu de ce graphique, à un usage multi-utilisateurs ! Pour l'ensemble, il existe peu ou pas de différence entre les débits à 50 ou 100 % d'accès aléatoires. A l'inverse, les Mtron, le MemoRight et le Torqx M28 (décidemment bien différent de ses homologue MLC) présentent un débit largement meilleur avec des accès séquentiels qu'avec des accès aléatoires (comme nous pouvons le constater sur n'importe quel disque dur). Pour le MemoRight, la différence entre les deux types d'accès se matérialise par une chute de 23 Mo, soit 90% de débit en moins ! Cela reste très curieux lorsque l'on sait qu'il n'y a pas d'ordre dans un SSD et où l'accès à l'information se fait de la même manière quelque soit son emplacement dans les puces Flash !
La différence de performance suivant la taille des blocs est violente ! Entre 2 Ko et 2 Mo, le débit chute de 90% en moyenne (un peu moins pour les Intel). En revanche, pour le bloc de 128 Ko et encore plus pour le 2 Ko, les Indilinx et surtout les X25-M domine allègrement avec un joli 20 Mo/s à 4 files et des blocs de 2 ko.
A l'inverse des disques durs, les SSD présentent tous des temps d'accès plus important en lecture qu'en écriture. Toujours est-il que les SSD équipés du contrôleur "Barefoot" dominent allègrement les autres, mais ils se font ravir la première place par des Intel époustouflants. Ceux-ci survolent littéralement le test en présentant systématiquement des temps d'accès toujours inférieur à la milliseconde ! Ici, le paramètre variable est le pourcentage d'accès aléatoires. Ainsi, les accès se font toujours à des blocs de 2Ko réparti à 67% en lecture et 33% en écriture. Pour la première moitié de SSD, les temps d'accès diminue avec la baisse du pourcentage d'accès aléatoire alors qu'avec les SSD "Indilinx" et les Intel, c'est le contraire ! Ce qui les place largement en tête du classement dès que les accès ne sont plus séquentiels. Sans concession, la taille des blocs a une conséquence directe sur les temps de réponse, et l'augmentation du nombre de files n'arrange pas les résultats, et cela quelque soit le SSD.
Une grande majorité de SSD voient leur nombre d'accès par seconde augmenter avec le pourcentage d'accès en écriture. Seuls les Intel et le Velociraptor fonctionnent différemment et semble mieux gérer les 100 % de lecture que les 100 % d'écriture. De plus, seuls les X25-M ont une augmentation du nombre d'accès proportionnellement à l'augmentation du nombre de files quelque soit le ratio Lecture/écriture. Les Indilinx réagissent de la même manière mais uniquement en écriture exclusive. Les SSD sont très peu influencés par l'aspect aléatoire des accès. Une fois encore, les SSD Intel se démarquent par leurs performances à la hausse proportionnellement avec le nombre de files d'attente. Ils dominent ainsi le comparatif avec des nombre d'accès par seconde dépassant la barre des 5000 dans tous les cas, et même la barre des 10 000 à 4 et 8 files ! Chose flagrante, nous avons les mêmes histogrammes que sur le graphique précédent avec le bloc de 2 Ko. Logique puisque sur ce graphique, tous les accès sont à 100% aléatoire et sur le graphique précédent, ils se faisaient tous avec des blocs de 2 Ko. Donc aucune surprise de ce côté là. Par ailleurs, nous remarquons qu'avec un blocksize de 128 Ko, tous les SSD (sans exceptions !) ont entre 500 et 1000 accès par seconde et avec un blocksize de 2048 Ko, ce nombre d'accès approche nettement de "0".
Enfin, pour revenir au classement des SSD sur cette épreuve, les X25-M domine, suivi des "Barefoot" pour terminer en toute difficulté avec les autres SSD. Notons les performances un peu reculé du Torqx M28 et au contraire celles du STT plutôt bonnes vis-à-vis de ses concurrents directs.
ATTO Disk est un logiciel qui permet de balayer rapidement les performances en lecture et écriture avec 15 blocksizes allant de 0,5 à 8192 Ko.
Comme nous l'avons déjà abordé sous IOMeter, ATTO Disk semble plus généreux que ce dernier à propos des débits. N'oublions pas que ATTO mesure les débits maximaux, alors que IOMeter présentait des débits moyens. Cela dit, ATTO Disk alloue le débit maximal dès le blocksize de 128 Ko, et cela pour quasiment toutes les unités. Peut-être trop optimiste comme résultats ! Toujours est-il que les différences entre SSD sont marquées de la même manière que sous IOMeter avec la domination des X25-M, suivi par la troupe des "Barefoot", suivi des autres MLC et du Silicon Power, pour finir par les autres SLC.
En écriture pas de réelle surprise. Néanmoins, par rapport à IOMeter, deux SSD présentent des résultats sensiblement différents :
Plus que jamais, les Intel se remarquent par leur faiblesse en écriture de blocs supérieurs à 8 Ko.
Les deux PCMark ont été réunis pour faciliter la lecture des résultats. Ces premiers graphiques présentent une sélection de tests parmi ceux qui sont pratiqués pour évaluer les performances de l'unité de stockage. La sélection a été effectuée de façon à faire ressortir les plus grandes différences entre les disques durs (sélection selon les écarts moyens). Pour rappel, ces tests simulent une utilisation plus "quotidienne" que les tests précédents.
A part Windows Media Coder qui montre une grande disparité dans les résultats, les autres paramètres suivent à peu près la même hiérarchie. Concernant le test Windows Media Coder, la hiérarchie est mise à mal. Ce test doit faire appel à beaucoup d'accès en écriture que les autres. En effet, le disque dur est très bien placé et les X25-M sont un peu à la traîne. Cela ne les empêche pas d'être largement devant les SSD les moins performants. Le MemoRight arrive à émerger et dépasser les 100 Mo/s.
Ce graphique résume à peu près bien l'ensemble de tous les tests effectués lors de ce comparatif :
A l'image de PCMark, FC-Test est aussi un logiciel de bench simulant une activité plus "classique" d'un disque dur. Nous le devons à un membre de XbitLabs (retrouvez tous les détails sur leur site). Les "patterns" sont des modèles contenant une liste de fichiers virtuels avec leurs tailles respectives. Le but est de mesurer le temps qui est nécessaire pour lire et enregistrer ces fichiers sur le disque dur en test, puis de les lire et enfin de les copier à un autre endroit du disque. Il y a cinq modèles différents qui comportent chacun un nombre de fichiers différents et avec des tailles bien différentes. Au final, c'est un bench assez représentatif de la réalité.
Beaucoup d'information sur ce graphe apparaissent. Des points nouveaux aussi. Enfin, les deux dernières patterns ne démarque aucun des SSD MLC "nouvelle génération". Par contre, certains des autres tendent à lâcher prise totalement, à l'image du Warp V2 qui met presque 40 s pour calculer chacune des deux patterns. Une catastrophe ! Mais certains SLC ne sont pas beaucoup mieux lotis comme le Super-Talent, ou plus grave, le Silicon Power.
Au niveau de l'écriture, rien à dire du côté des "Indilinx" et du Torqx M28. Les Intel sont légèrement en retrait mais quoi de plus logique par rapport à leur débits en écriture. En revanche, pour les autres SSD c'est la panique ! Les Mtron et le MemoRight arrivent à assurer correctement toutes les tâches mais les trois SSD MLC d'ancienne génération sont littéralement dans les choux. Et le Super-Talent essaye de les imiter...
Alliant lecture et écriture, ce test de "copie" accentue encore plus les différences entre SSD. Au final :
Et le RAID 0 de Velociraptor est loin d'être dépassé par les évènements grâce à ses hauts débits en lecture comme en écriture.
Si l'encodage audio semble être une tâche différenciant peu les unités, il en est tout autre pour l'encodage vidéo. En effet, et là c'est le débit en écriture qui parle, les unités les plus rapide dans cette tâche sont dans l'ordre : le RAID 0 de Velociraptor, le Torqx M28, les "Indilinx", les SLC (hormis le Super-Talent) et le Velociraptor, le Warp V2 et le Core V2, les Intel (très mal placé et pour cause...), le STT et l'Imation (curieux, il n'avait jamais démontré de faiblesse aussi flagrante). Quant aux compressions de fichiers, suivant qu'il s'agisse d'un gros fichier ou d'une multitude de petits fichiers, les SSD en lice ne réagissent pas de la même manière. Ainsi, nous pouvons en conclure que les Patriot, et surtout les Torqx, sont les vainqueurs de cette manche.
En regard des débits vus auparavant, ce graphique est totalement logique. En lecture, Indilinx et Intel sont devant, en écriture, les Intel se laissent largement dominer, le Torqx M28 prend la première place, le MemoRight et le Silicon Power au coude à coude avec les "Barefoot". Enfin, tâche la plus ardue, la copie : le RAID 0 mis à part, les Torqx sont donc devant, suivis des "Barefoot", des X25-M et du MemoRight.
Difficile d'expliquer ce graphique et les données regroupées ici. Comme pour les disques durs où le moins rapide était finalement devant, ici le Torqx M28 est presque à la plus mauvaise place. Curieux...
Même si la chaleur dégagée par un SSD est globalement moins importante que par un disque dur, il reste néanmoins des différences entres les unités qui s'étalent tout de même, dans ce comparatif, de 24°C à 36°C ! La température n'est pas forcément à relier avec les matériaux utilisés pour la coque, même si une coque en métal doit mieux dissiper la chaleur. Le plus discret niveau température reste le Core V2, suivi de près d'un autre OCZ : le Vertex, puis le Falcon, l'Agility, le Crucial et les Torqx. Net progrès de la part d'Intel qui fait baisser la température de quasiment 5°C entre la première et la seconde version de son X25-M. La gravure des puces passant de 50 à 32 nm, ces dernières développent donc moins de calories, ce qui explique les résultats obtenus. Inversement, le M-Class d'Imation, suivi par les Mtron, sont les plus chauds. Le MemoRight est le seul SSD à bénéficier d'une sonde interne. Nous ne pouvons que les féliciter pour cela. Mais la sonde doit être située sur ou à proximité d'une puce mémoire ou du contrôleur car la température affichée est de 4°C supérieur aux températures relevées à l'extérieur du SSD. A méditer pour les autres SSD...
Que de nouveautés apportant son lot de performance et de fiabilité depuis notre précédent comparatif. Les premiers SSD en MLC (Multi Layer Cell) testés voient leur note dégringoler avec l'arrivée des SSD de seconde génération pourvu des très bons contrôleurs Indilinx ou Samsung et épaulés par suffisamment de mémoire cache. Seuls les SSD avec puces Flash SLC (Single Layer Cell) arrivent à stabiliser leur note dans le temps. En effet, les sorties les plus récentes n'apportent guère plus alors que leur prix reste prohibitif pour le Grand Public. Très clairement, ces SSD ne sont pas adaptés à un usage dans le cadre familial, et cela même pour un gamer qui aura tendance à changer son matériel régulièrement, perdant de ce fait, un des intérêts d'un SSD en SLC : la durée de vie. Toutefois ces SSD restent intéressants sur le marché de l'occasion avec des performances peu affectées par l'âge et une fiabilité hors pairs ! Si le contrôleur JMicron JMF602 a démocratisé le SSD auprès d'un public assez large et conquis par des temps d'accès extrêmement court, idéal pour un système d'exploitation, il faut reconnaître que ce contrôleur fut rapidement et avantageusement remplacé par des contrôleurs plus fiables (encore que le tir ait été vite corrigé par JMicron) mais surtout plus performants. A ce titre, avec la sortie du second contrôleur, Samsung propose une solution complète (contrôleur, NAND et cache) que l'ont retrouve sur le fameux PB22J (non testé ici) et qui intéresse certains assembleurs. Patriot l'a repris à son compte et en a fait le Torqx M28. Dans les faits, ce SSD est très bon et n'a rien a envié aux SSD équipé de contrôleur Indilinx. Son prix légèrement supérieur à la moyenne est largement compensé par les 10 ans de garantie accordés par la marque. A propos de Patriot, l'assembleur nord américain propose aussi, à travers son Torqx, l'association du contrôleur Indilinx "Barefoot", de mémoire Samsung et d'une mémoire additionnelle SDRAM de marque Elpida. Ce SSD, à l'image des G.Skill Falcon, OCZ Vertex et Crucial M225 de ce test, remporte un franc succès auprès des acheteurs vu les performances atteintes pour un prix restant "raisonnable" pour les plus motivés d'entre nous. Car il s'agit bien du plus gros handicap des SSD aujourd'hui. La fiabilité s'améliorant de jour en jour et les performances dépassant allègrement les meilleures solutions "disques", le prix du Go représente le principal frein au déploiement des SSD à grande échelle aujourd'hui. Avec un prix compris entre 2 à 3 € du Go, il faut donc débourser 20 à 30 fois plus qu'un disque dur, à capacité identique ! Enfin, des solutions légèrement moins onéreuses comme l'OCZ Agility possèdent de bon rapport prestation/prix et semblent ainsi idéal pour une configuration très performante mais restant dans un budget limité. Notez que l'Agility testé ici transporte non pas des puces flash NAND Samsung mais des puces d'origine IMFT ("Intel-Micron Flash Technologies" joint-venture des deux géants) à l'instar des X25-M du fondeur de Santa-Clara. Intel a frappé un grand coup à la sortie de son premier X25-M pulvérisant les performances des meilleurs SSD de l'époque (SSD en SLC compris) et le prix des SSD "grand public". Ce "G1" souffre aujourd'hui d'une garantie d'un an, plus liée à l'incertitude d'une première génération qu'à un risque rapide de défaillance. Même si le support de ce produit continue, notamment avec la sortie de nouveau firmware, il est avantageusement remplacé par un "Postville" quasi excellent en tout point, bénéficiant d'une garantie de 3 ans (plus appropriée vis-à-vis de la concurrence) et de performances revues à la hausse en IO/s aléatoires. Ce SSD règne donc en maître sur ce comparatif et sur l'ensemble du marché actuel !
Merci à Damien Labourot d'Intel, Joan Lunny de Lexar Media / Crucial, Tobias Brinkmann et Risteárd McSweeney d'OCZ, Kahina Hocine de Open2Europe pour les Patriot, Sandra Leenhouts de Pleon pour l'Imation, Gilles Berkovitch de Invant pour le Silicon Power et le MemoRight. Un grand merci aussi à certains de nos membres : Benji Tshi pour le G.Skill, Brice28 pour les Mtron, Traxman pour le STT. Seuls les utilisateurs connectés peuvent écrire un commentaire !
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