[COMPARATIF] Un combat de 16 SSD !   vu 24761 fois Imprimer
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Écrit par Olivier Raffin le Mercredi, 06 Janvier 2010 00:07   



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Depuis la publication de notre premier comparatif de SSD publié en juillet dernier avec 5 SSD de première génération, de nouvelles unités sont sorties et ont bouleversé le marché explosif du SSD. Aujourd'hui, 11 unités, principalement "grand public", s'y sont ajoutés pour un comparatif géant de 16 SSD !

A l'instar du comparatif de disques durs, cet article présentera tout d'abord chaque SSD avec notamment le détail des composants... photos à l'appui. Puis nous rentrerons dans le vif du sujet par l'évaluation des performances à travers une quinzaine de mesures qui nous permettront de comparer sous tous les aspects les différents SSD. Des choses connues, mais aussi des surprises au rendez-vous... !


Nous terminerons cet article uniquement avec un point sur les dégagements thermiques. Exit donc les tests de nuisances sonores et de vibrations puisque ces paramètres ne sont pas pertinents dans le cas des SSD, comme nous l'avons démontré lors du précédent comparatif de SSD.

 
 




1/ Les SSD dans l'arène


Les 16 SSD prétendant au trône de ce comparatif sont :

  • Crucial M225 128 Go (MLC)
  • G.SKill Falcon 128 Go (MLC) (testé après six mois d'utilisation puis testé après une "remise à neuf")
  • Imation M-Class 64 Go (MLC)
  • Intel X25-M G1 80 Go (MLC) (testé après plus d'un an d'utilisation puis testé après une "remise à neuf")
  • Intel X25-M G2 80 Go (MLC)
  • Memo-Right GT 64 Go (SLC)
  • Mtron Mobi 3025 16 Go (SLC)
  • Mtron Mobi 3025 32 Go (SLC)
  • OCZ Agility 120 Go (MLC) (Firmware testé : 1.3 et 1.41)
  • OCZ Core V2 60 Go (MLC)
  • OCZ Vertex 120 Go (MLC) (Firmware testé : 1.3 et 1.41)
  • Patriot Torqx 128 Go (MLC)
  • Patriot Torqx M28 128 Go (MLC)
  • Patriot Warp V2 64 Go (MLC)
  • Silicon Power 60 Go (SLC)
  • Super-Talent MasterDrive DX 60 Go (SLC)

 

Même si ce comparatif met en confrontation des SSD de type différent (mémoire Flash NAND MLC ou SLC, avec ou sans mémoire cache), la majorité des unités testées sont de la "seconde génération" des SSD, sortis depuis la fin de 2008. Ils sont donc facilement comparables. Les exemplaires munis de mémoires SLC serviront de référence afin de comparer les unités "grand public" à celles plutôt réservées aux professionnels. Enfin, la présence de SSD de première génération nous rappelera les progrès fait en moins de deux ans par les constructeurs.

 

NB : Jusqu'à présent, la plupart des SSD présentent une baisse sensible des performances globales à la suite d'une utilisation plus ou moins longue.  Les mémoires Flash se remplissent mais ne se vident jamais, même après effacement des fichiers ou même un formatage : cela est dû à l'incapacité du SSD de savoir ce que fait le système d'exploitation avec les fichiers. Ainsi, lorsque que le SSD doit écrire une donnée, il se retrouve vite avec l'obligation d'effacer une donnée avant d'en écrire une autre à la place, ce qui induit une perte de performance. Une "remise à neuf" consiste à permettre au SSD de vider réellement les puces mémoires pour atteindre un état comme en "sortie d'usine". Dand le cas présent, les outils utilisés pour réinitialiser les SSD sont "HDD Erase" pour les SSD Intel et "Wiper" pour le SSD G.Skill.
 



 




       1 - A/ Crucial et G.Skill

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Crucial M225 128 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : CT128M225 (neuf)
  • Firmware : 1571
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 69 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Indilinx IDX110 "Barefoot"
  • Mémoire Cache : Elpida SDRAM 64 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 922 et 925
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G
  • Consommation : inconnue
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Emballage assez sommaire, un peu à l'image des barrettes de mémoire de la marque. Nous pouvons critiquer un aspect assez austère mais finalement, pas de froufrou, pas de truc inutile. Direct à l'essentiel !





 
 

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Un SSD tout de plastique vêtu. Cela a pour conséquence de lui conférer un poids léger mais aussi une résistance perfectible.







 

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Ce SSD surf sur la vague de la seconde génération de contrôleur. Il s'agit du fameux Indilinx IDX110 "Barefoot" épaulé par 64 Mo de mémoire SDRAM Elpida et dirigeant 16 puces Flash NAND de marque Samsung. Notez la différence de modèle de puces Flash sur chaque face du PCB. Les Samsung 922et 925 se côtoient sur le même SSD !



 





 

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G.Skill Falcon 128 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : FM-25S2S-128GBF1 (occasion)
  • Firmware : 1370
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 92 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Indilinx IDX110 "Barefoot"
  • Mémoire Cache : Elpida SDRAM 64 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 910
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G (20 G en lecture)
  • Consommation : inconnue
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 2 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Une superbe boîte blanche avec un design annonçant "l'agressivité" du matériel ! Du G.Skill tout craché ! A l'intérieur, le contenu est très sommaire : Le SSD dans son emballage anti-statique, un jumper pour le flashage du firmware, le tout dans une boîte en mousse dense.






 

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Sur le SSD, le design de la boîte est repris et l'arrière donne quelques précisions, notamment les débits annoncés. Nous vérifierons cela par la suite !



 



 

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N'ayant pas pu ouvrir le SSD, au risque d'annuler la garantie de ce SSD prêté, ces deux photos proviennent d'un site confrère  : hardwarecanucks.com. Merci à eux.

De nouveau, le Contrôleur Indilinx "Barefoot" est présent ici, toujours accompagné d'une puce SDRAM Elpida de 64 Mo et gérant 16 puces Flash NAND Samsung de 8 Go chacune.


 



 




       1 - B/ Imation

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► Imation M-Class 64 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : Kit de mise à jour SSD M-Class (exemplaire presse)
  • Firmware : J090310
  • Longueur : 99 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9 mm
  • Poids : 60 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 60,17 Go
  • Contrôleur : Jmicron JMF602B
  • Mémoire Cache : Aucune
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 907
  • Nombre de puces mémoire : 8 x 8 Go
  • Résistance au choc : inconnue
  • Consommation : inconnue
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 000 000 heures
  • Garantie : 2 ans

Descriptif sur le site du constructeur (pdf).

 

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Le SSD fourni pour notre test fait en fait partie d'un kit "d'upgrade". La boîte est plutôt claire et précise sur le contenu même si cela est écrit en anglais.






 

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Le bundle correspond a ce qui est annoncé : le SSD, un câble d'alimentation externe avec un adaptateur secteur, un câble SATA USB et un disque d'installation de Acronis True Image HD.
Ce kit permet donc de transformer votre SSD en solution de stockage et d'échange externe, via les câbles fournis. Dommage ne pas fournir de câble SATA e-SATA. En effet, le débit lié à l'interface USB (voir notre test comparatif USB vs SATA, dans
cet article) fait vraiment perdre l'intérêt d'une telle unité de stockage amovible.

D'autre part, nous pouvons voir les choses autrement et profiter de ce kit pour remplacer le vieillissant disque dur de son PC (ou portable pourquoi pas) par le SSD et de se servir du disque dur remplacé comme disque externe !

 





 

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Très beau SSD. Sobre et une ligne vraiment séduisante, la coque métallique du M-Class offre à ce SSD un charme fou. La solidité semble au rendez-vous et confirme, une fois de plus, le savoir-faire d'Imation sur ce point.







 

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Ce SSD est pourvu de la seconde version de la première génération de contrôleur Jmicron, le malheureusement célèbre JMF602 (ici dans sa version B).
Comme à l'accoûtumé, aucune mémoire cache n'accompagne ce contrôleur qui se charge donc, tout seul, des 8 puces flash NAND MLC Samsung.




 


 

Comme ce SSD fait partie d'un kit d'Upgrade, nous avons décidé aussi de vous montrer le logicel fourni avec le SSD : Acronis True Image HD. Il s'agit d'un programme de sauvegarde qui vous perdmettra de récupérer vos données et même votre système dans les cas les plus extrêmes. Explications en images !

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Le CD-ROM de l'application est bootable. Cela veut dire que l'ordinateur, après avoir configuré le bios pour qu'il puisse démarrer sur le lecteur optique, va démarrer cette application sans passer par le système d'exploitation (écran de gauche). Le premier menu du logiciel offre la possibilité de continuer le démarrage sous Windows (ou probablement n'importe quel OS) ou de lancer l'application "Acronis True image HD".



 

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Une fois démarré, l'application ouvre un menu où différentes actions sont laissées au choix de l'utilisateur. L'interface est très basique mais assez conviviale pour ne pas être perdu. Même les néophytes s'y retrouveront très facilement ! Une aide contextuelle existe. Elle est en anglais mais suffisament claire pour être comprise.




 

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La section "backup" permet de sauvegarder une partition. Le programme vous demandera successivement de choisir la partition à sauvegarder puis où la sauvegarder. Enfantin !
Dans l'autre sens, la procédure est tout aussi simple (écran de droite) : sélectionnez l'endroit ou se trouve le backup de votre partition (fichier .tib) puis indiquez la partition destinataire (attention ceci effacera toute les données présente sur cette partition).




 

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Vous avez la possibilité dans le menu, de cloner les partitions. Dans ce cas, vous pouvez sélectionner le mode automatique ou le mode manuel (écran de gauche). Dans tous les cas, ce mode permet de cloner directement (sans passer par un fichier backup) une (ou plusieurs) partitions vers une (ou plusieurs) partitions. Très très utiles lorsque vous voulez transférer vos partitions de votre disque dur actuel vers le nouveau SSD flambant neuf que vous venez d'acheter, et tout cela en quelques minutes sans rien installer. Du temps de gagné et la certitude de retrouver un système "comme avant" !





 

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Quand la partition destinataire n'est pas vide, l'utilisateur est immédiatement prévenu que l'action en cours effacera les données sur cette partition. Le logiciel vous propose donc d'autres possibilités dont une qui est de construire une nouvelle partition (écran central). Dans tous les cas vous pouvez, à la sauvegarde comme à la restauration, vous servir de disques réseau pour stocker un fichier de backup. Pour cela, le programme vous demande les paramètres de connexion aux disques réseau. Bien pensé et bien réalisé !

 

En conclusion, Acronis nous gage d'un logiciel efficace et simple d'utilisation qui fera gagner du temps à tous ceux qui veulent passer au SSD en "douceur" et donc sans avoir à réinstaller quoique ce soit ! Parallèlement à cet usage, ce programme est aussi une façon de sauvegarder ses données et son système dans une archive unique.





 



 




       1 - C/ Intel

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► X25-M G1 80 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : SSDSA2MH080G1 (exemplaire presse)
  • Firmware : 045C 8610
  • Longueur : 100 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 7 mm
  • Poids : 78 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 74,53 Go
  • Contrôleur : Intel PC29AS21AA0
  • Mémoire Cache : Samsung SDRAM 16 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - IMFT 29F32G08CAMC1 (Intel Micron Flash Technologies)
  • Nombre de puces mémoire : 20 x 4 Go
  • Résistance au choc : 1000 G / 0,5 ms (idem en lecture)
  • Consommation : de 0,06 (repos) à 0,15 W (charge)
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : 5 ans (à concurrence de 20 Go écrit / jour)
  • MTBF : 1 200 000 heures
  • Garantie : 1 an

 Descriptif sur le site du constructeur (pdf).


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Sobriété semble être le mot directeur des SSD d'Intel. A l'image des disques durs, Intel indique quelques informations pratiques comme le numéro du Firmware ou encore le numéro de série.





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A l'intérieur, un contrôleur "maison", l'Intel PC29AS21AA0, secondé par 16 Mo de cache Samsung (SDRAM) et dirigeant, contrairement à l'ensemble des SSD concurrents, non pas 16 mais 20 puces Flash NAND de marque IM Flash (marque résultante d'une association Intel/Micron).





 



► X25-M G2 "Postville" 80 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : SSDSA2MH080G2R5 (neuf, boîte) de septembre 2009
  • Firmware : 2CV1 02G9
  • Longueur : 100 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 7 mm (9,5 avec le "spacer" fourni)
  • Poids : 78 g (mesuré avec le spacer)
  • Capacité réelle formaté : 74,53 Go
  • Contrôleur : Intel PC29AS21BA0
  • Mémoire Cache : ISSI SDRAM 32 Mo (143 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - IMFT 29F64G08CAMD1 (Intel Micron Flash Technologies)
  • Nombre de puces mémoire : 10 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1000 G / 0,5 ms (idem en lecture)
  • Consommation : de 0,06 (repos) à 0,15 W (charge)
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : 5 ans (à concurrence de 20 Go écrit / jour)
  • MTBF : 1 200 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur (pdf).

 

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Le modèle testé est un exemplaire "boîte" provenant du commerce. Il est donc neuf et comporte un élément très pratique pour fixer le SSD dans un ordinateur fixe : un adaptateur 3,5'' vers 2,5''.






 

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A l'image de son prédécesseur, ce SSD reste sobre. Il troc son habit noir pour un gris "aluminium". Et encore une fois, les informations habituellement visible sur les disques durs sont présentent ici.

Dernier point : ce SSD est plus fin que les autres, ce qui peut être un plus dans certains cas. Malgré tout, ceci pose l'inconvénient d'avoir un SSD trop fin pour bon nombre d'ordinateur portable qui prévoient une place de 9,5 mm d'épaisseur ni plus, ni moins. Le SSD s'en trouverai mal fixé et serait donc malmené lors du transport. Intel a donc pensé aux possesseurs de laptop en ajoutant à ce SSD un "'spacer" (comprenez "écarteur") qui compense le manque d'épaisseur, faisant passer cette valeur de 7 à 9,5 mm. Ce spacer (en noir sur la photo de gauche) s'enlève facilement par le biais de quatre vis cruciformes.








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Ici aussi, nous changeons de génération de SSD. Les puces Flash ont une capacité plus importante, passant de 4 Go (sur la version G1) à 8 Go, dans le cas présent.
Le contrôleur a aussi évolué allant de la version PC29AS21AA0 à la version PC29AS21BA0 et maintenant épaulé par une puce mémoire SDRAM ISSI moins rapide (143 MHz contre 166 MHz) mais plus spacieuse (32 Mo contre 16 Mo pour la Samsung du G1).

Remarque : plusieurs X25-M de seconde génération se voient équipés d'une puce SDRAM d'origine Micron de 16 Mo à 133 MHz, en lieu et place de la puce ISSI.





 




       1 - D/ Memo-Right et Mtron

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Memo-Right GT 64 Go (SLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : MR25.2-064S GT Series (neuf)
  • Firmware : B8K2 4D1F
  • Longueur : 100,5 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 85 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 60,00 Go
  • Contrôleur : inconnu
  • Mémoire Cache : inconnu
  • Mémoire Flash : SLC
  • Nombre de puces mémoire : inconnu
  • Résistance au choc : 1500 G / 0,5 ms (50 G / 11 ms en lecture)
  • Consommation : de 1 (repos) à 2 W (charge)
  • Rétention des données : 10 ans
  • Durée de vie du SSD : > 10 ans (à concurrence de 1000 Go écrit / jour)
  • MTBF : 1 100 000 heures
  • Garantie : 5 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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L'aspect assez sobre de l'emballage ainsi que sa solidité inspire la confiance dès son ouverture. Le petit logo "GT", dans le plus pure style rétro, reste en décalage avec l'ensemble et ne semble pas destiné à attirer le professionnel, client logique de ce produit.






 

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Le SSD quant à lui est extrêmement classique. Sa coque métallique et son aspect brossé est de toute beauté ! A l'arrière, l'aspect est un peu différent et est pourvu d'une étiquette rappelant les éléments essentiels du SSD. Ce matériel nous a été très gentillement prêté et ne devait absolument pas perdre sa garantie. Ainsi, impossible pour nous d'ouvrir ce modèle pour en apercevoir le contenu.





 


 

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Mtron Mobi 3025 16 Go (SLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : MSD-SATA3025-016 (occasion)
  • Firmware : 0.17R1h2
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 66 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 14,90 Go
  • Contrôleur : Mtron / ARM7
  • Mémoire Cache : SDRAM 16 Mo
  • Mémoire Flash : SLC
  • Nombre de puces mémoire : 4 x 4 Go
  • Résistance au choc : 2000 G / 0,3 ms
  • Consommation : de 0,5 (repos) à 2,2 W (charge)
  • Rétention des données : 10 ans à 25°C
  • Durée de vie du SSD : 140 ans (à concurrence de 50 Go écrit / jour) d'après le modèle 32 Go
  • MTBF : 1 000 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Le blanc choisi par Mtron pour ces SSD "grand public" est agréable à l'oeil. Cette teinte très douce et la finition exemplaire du produit inspirent vraiment confiance. N'ayant pas eu la possibilité d'ouvrir ce SSD, impossible d'en connaître le contenu exact.




 



 

Mtron Mobi 3025 32Go (SLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : MSD-SATA3025-032 (occasion)
  • Firmware : 0.18R1H3
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 68 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 29,80 Go
  • Contrôleur : Mtron / ARM7
  • Mémoire Cache : SDRAM 16 Mo
  • Mémoire Flash : SLC
  • Nombre de puces mémoire : 8 x 4 Go
  • Résistance au choc : 2000 G / 0,3 ms
  • Consommation : de 0,5 (repos) à 2,2 W (charge)
  • Rétention des données : 10 ans à 25°C
  • Durée de vie du SSD : 140 ans (à concurrence de 50 Go écrit / jour)
  • MTBF : 1 000 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Copie conforme de son petit frère, ce Mobi de 32 Go se présente de la même manière. A l'intérieur seul le nombre de puces est doublé passant de 4 à 8. Malheureusement point de photo pour le constater.




 


 




       1 - E/ OCZ

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OCZ Agility 120 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : OCZSSD2-1AGT120G (neuf)
  • Firmware : 1.3 puis 1.41
  • Longueur : 99,8 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 92 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Indilinx IDX110 "Barefoot"
  • Mémoire Cache : Elpida SDRAM 64 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - IMFT 29F64G08FAMC1 (Intel Micron Flash Technologies)
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G
  • Consommation : de 0,5 (repos) à 2 W (charge)
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Toujours le même design chez OCZ. Seule la couleur change suivant les séries. Au moins comme cela on les repère et on les identifie immédiatement ! Coque en métal donc, noir granuleux sur l'avant, et façon acier à l'arrière.





 

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Comme le SSD était protégé par un scellé de garantie, impossible de l'ouvrir sans risquer d'annuler celle-ci. Les photos affichées proviennent de sites confrères (Clubic et Pure Overclock). Merci à eux !

Tout d'abord, si l'on s'attarde sur le contrôleur et la mémoire additionnelle, il s'agit du duo classique retrouvé, entre autres, sur le Crucial M225, le G.Skill Flacon et même le grand frère Vertex de la marque : le couple Indilinx IDX110 "Barefoot" et 64 Mo de SDRAM Elpida.
Le point intéressant concerne les mémoires Flash utilisées. Même si les puces peuvent changer d'un Agility à un autre (de la Samsung 849 a été vu), sur les photos de nos collègues se trouve de l'IM Flash 29F64G08FAMC1, la même mémoire utilisée sur l'Intel X25-M G1 (hormis une taille doublé puisque passant de 4Go sur l'Intel à 8Go sur l'Agility). Très intéressante combinaison qui pourra nous révéler quelques informations complémentaires sur l'utilisation des puces Intel par le contrôleur Indilinx ! En aparté, cela veut dire aussi que IMFT (Intel Micron Flash Technologies) ne fabrique pas exclusivement pour les SSD estampillés Intel ou Micron mais bien aussi pour les concurrents directs de ces deux géants.




 


 



 

OCZ Core V2 (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : OCZSSD2-2C60G (occasion)
  • Firmware : 02.1
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 86 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 56,31 Go
  • Contrôleur : Jmicron JMF602
  • Mémoire Cache : Aucune
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 831
  • Nombre de puces mémoire : 8 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G / 0,5 ms
  • Consommation : de 1,4 (repos) à 1,6 W (charge)
  • Rétention des données : > 5 ans
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 2 ans

Descriptif sur le site du constructeur (produit en fin de vie, "EOL").

 

Cette série Core V2, et encore plus la première du nom, représente les balbutiements du SSD chez OCZ. Ces produits ne sont plus vendus et sont indiqué EOL (End Of life) sur le site du constructeur, ce qui indique que plus aucun suivi n'est effectué sur ces séries.

 

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Rapidement OCZ a choisi ce design pour la présentation de ces SSD. Les séries Core et Core V2 ont donc cet aspect métallique granuleux sur l'avant et lisse "acier" sur l'arrière. L'étiquette est bleue et noire devant, et toujours blanche derrière. A noter tout de même, et ce n'est pas à négliger puisque peu de SSD le propose : une prise mini-USB est présente et permet de transformer ce SSD en "méga clé USB" !




 

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Première génération oblige, ce SSD est équipé du tristement célèbre contrôleur JMicron JMF602 non accompagné de mémoire cache et gérant 8 puces Flash Samsung.



 


 



 

OCZ Vertex 120 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : OCZSSD2-1VTX120G (neuf)
  • Firmware : 1.3 puis 1.41
  • Longueur : 99,8 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 95 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Indilinx IDX110 "Barefoot"
  • Mémoire Cache : Elpida SDRAM 64 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 904
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G
  • Consommation : de 0,5 (repos) à 2 W (charge)
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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A l'image du SSD en lui-même, la boîte garde le design propre à tous les SSD OCZ. L'emballage semble solide et ressemble à s'y méprendre à celui de G.Skill avec son bloc de mousse dense qui protège le SSD. A l'arrière de la boîte se trouvent des informations détaillées sur l'unité, notamment une promesse de débit et différents paramètres physiques.






 

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Toujours le même style, les même matériaux et la même étiquette à l'avant comme à l'arrière. A l'avant, seules changent la couleur (noir et blanche ici) et le nom de série du SSD. A l'arrière, l'étiquette demeure identique, ou presque.





 

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A l'instar de l'Agility, le modèle testé n'a pas pu être ouvert pour découvrir le PCB et les composants. Néanmoins, nous vous présentons des photos de nos confrères de "Benchmark Reviews". Merci à eux.

Nous retrouvons donc le contrôleur IDX110 "Barefoot", la SDRAM Elpida de 64 Mo et 16 puces Flash de marque Samsung. Qui a dit "copie conforme" des Crucial et autre G.Skill ? A surveiller donc dans le comparatif, les montages, les PCB et surtout les firmwares pourront faire la différence.



 



 




       1 - F/ Patriot

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Patriot Torqx 128 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : PFZ128GS25SSDR (neuf)
  • Firmware : 1571
  • Longueur : 99,9 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 95 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Indilinx IDX110 "Barefoot"
  • Mémoire Cache : Elpida SDRAM 64 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 922
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G / 0,5 ms
  • Consommation : 2,75 W (charge)
  • Rétention des données : 5 ans
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 2 500 000 heures
  • Garantie : 10 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Elégamment soignée, cette boîte signée Patriot reprend la couleur bleu de la série Torqx accompagné de blanc. La lecture est très aisée avec le logo de la marque en haut à droite et le nom de la série qui occupe largement l'espace gauche. Cerise sur le gâteau, une fenêtre laisse apercevoir le SSD à l'intérieur. Cela plaît aux geeks que nous sommes !





 

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Ce design du SSD est plus traditionnel et garde le style de tous les SSD Patriot. Les textes sont lisibles et miroitent d'une teinte irisée suivant l'inclinaison, égaillant le bleu sombre propore à la série.
A l'arrière, le style est très sobre puisqu'il s'agit d'une simple plaque métallique où sont gravées quelques données importantes comme le numéro de série.





 
 

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Notre partenaire, qui nous a fourni ce SSD en prêt, a accepté que nous brisions le scellé de garantie afin de pouvoir examiner l'intérieur. Un grand merci à lui.

Le Patriot Torqx rentre donc dans la grande famille des SSD constitué d'un contrôleur Iindilinx "barefoot", d'une mémoire SDRAM Elpida et de puces Flash Samsung. Même le PCB est bleu, à l'image de la série !


 


 



 

Patriot Torqx M28 128 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : PTX128GS25SSDR (neuf)
  • Firmware : VBM1801Q
  • Longueur : 99,9 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 85 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 119,24 Go
  • Contrôleur : Samsung S3C29RBB01
  • Mémoire Cache : Samsung DDR 128 Mo (166 MHz CL3)
  • Mémoire Flash : MLC - Samsung 922
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 8 Go
  • Résistance au choc : 1500 G / 0,5 ms
  • Consommation : 1,2 W
  • Rétention des données : 5 ans
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 000 000 heures
  • Garantie : 10 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Comme pour son frère Torqx, ce Torqx M28 se présente exactement de la même manière, hormis la couleur qui passe au vert sapin. A l'identique, la boîte inclu le SSD mais aussi un adaptateur 3,5 pouces vers 2,5 pouces, permettant la fixation du SSD dans un emplacement 3,5 pouces d'un PC fixe. Naturellement, les vis sont fournies aussi.






 

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Pas de surprise, le SSD garde le design, la couleur verte prenant place sur l'étiquette. A l'arrière, une simple étiquette donne un numéro. Celui-ci n'a rien à voir avec le numéro de série Patriot. Et cette dénomination qui commence par Sam... hum...peut-être que...





 

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... Peut-être que c'est du Samsung ?! Et bien oui, et à 100 % ! Le contrôleur, la mémoire cache (128 Mo, tout de même !) et les puces Flash sont signés Samsung. Même l'étiquette à l'arrière est estampillée Samsung, comme si ce SSD était en fait un PB22J (code MMCRE28G5MXP). Cela tombe bien, il n'y avait pas le SSD de Samsung dans ce comparatif !



 


 



 

Patriot Warp V2 32 Go (MLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : PE32GS25SSDR  (exemplaire presse)
  • Firmware : 02.10104
  • Longueur : 99,9 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,3 mm
  • Poids : 87 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 29,84 Go
  • Contrôleur : Jmicron JMF602B
  • Mémoire Cache : Aucune
  • Mémoire Flash : MLC - Toshiba LH1763
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 2 Go
  • Résistance au choc : 1500 G / 0,5 ms
  • Consommation : de 1,4 (repos) à 1,6 W (charge)
  • Rétention des données : > 5 ans
  • Durée de vie du SSD : inconnue
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 2 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 Comme l'OCZ Core V2, dont il est un frère quasi jumeaux, ce SSD est aussi indiqué "EOL" sur le site du constructeur. Plus aucune mise à jour ou support pour ce produit donc.

 

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Design fidèle à la marque. Teinte irisée et inscription gravé à l'arrière, ce Warp V2 ne déroge pas à la règle. L'aspect granuleux de la coque en métal, sur la face avant, peut en rebuter certains mais, comme on dit, cela ne laissa pas indifférent : soit on aime, soit on n'aime pas.





 

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Le SSD en test nous a été prêté par notre partenaire et il était impossible de l'ouvrir pour en voir le contenu. Cependant, nos confrères de PCLabs ont pu le faire. Merci à eux.

Même si la photo est restreinte elle permet d'apercevoir le contrôleur JMicron JMF602B à l'arrière et quelques puces Flash de marque Toshiba (le créateur de la NAND, il y a... 20 ans, déjà !).



 


   




       1 - G/ Silicon Power et Super-Talent

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► Silicon Power 60 Go (SLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : SP064GBSSD750S25 (neuf)
  • Firmware : 081028
  • Longueur : 100 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 90 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 60,17 Go
  • Contrôleur : inconnu
  • Mémoire Cache : inconnu
  • Mémoire Flash : SLC - Samsung 752
  • Nombre de puces mémoire : 16 x 4 Go
  • Résistance au choc : 1500 G
  • Consommation : inconnue
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : > 10000 opérations
  • MTBF : 1 500 000 heures
  • Garantie : 2 ans

Descriptif sur le site du constructeur.

 

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Ce qui marque toute de suite c'est la qualité de l'emballage ! Le carton est très épais, solide et orné d'un design accrocheur. Les couleurs vives, les trophés et les mots choisis donnent immédiatement une impression de puissance et d'efficacité. Ce SSD signé Silicon Power est résolument tourné vers les professionnels. Pourtant son look plutot "geek" pourrait en accrocher plus d'un.





 

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Le SSD est beaucoup plus sobre et garde un style déjà vu chez G.Skill, OCZ et Patriot : une étiquette sur la face avant, rectangulaire et reprenant le style de l'emballage. A l'arrière on ne peut pas faire plus discret : aucune inscription. Néanmoins la finition de la coque en métal semble être excellente.





 

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A l'instar du SSD MemoRight, ce Silicon Power nous a été gracieusement prêté par le Distributeur France de la marque. Ce matériel ne devant absolument pas perdre sa garantie par la rupture des scellés, impossible donc de l'ouvrir. Cependant, nos confrères de Hardware.info ont pu ouvrir un exemplaire de ce modèle. Merci à eux.

Ici nous quittons le monde des SSD "grand public" équipés de puces MLC. En effet, le SSD est composé de 16 puces Flash Samsung SLC de 4 Go chacune. Malheureusement, impossible d'avoir une photo de l'autre face du PCB avec le contrôleur.



 

 



 

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Super-Talent MasterDrive DX 60 Go (SLC)

 

Caractéristiques du SSD d'après le constructeur :  

  • Référence : FTD60GK25H (neuf)
  • Firmware : 02.10103
  • Longueur : 100,2 mm
  • Largeur : 69,85 mm (2,5'')
  • Epaisseur : 9,5 mm
  • Poids : 92 g (mesuré)
  • Capacité réelle formaté : 56,31 Go
  • Contrôleur : JMicron ? (le firmware semble proche de celui du Patriot Warp V2)
  • Mémoire Cache : 0 ?
  • Mémoire Flash : SLC
  • Nombre de puces mémoire : inconnu
  • Résistance au choc : 1500 G
  • Consommation : inconnue
  • Rétention des données : inconnue
  • Durée de vie du SSD : > 10 ans
  • MTBF : 1 000 000 heures
  • Garantie : 3 ans

Descriptif sur le site du constructeur (pdf).

 

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Coque en plastique solide pour ce Super-Talent qui, avec son pourtour chromé, affiche une sobriété très classieuse, du moins sur la face avant. A l'arrière, l'étiquette large décroche un peu du reste. La teinte irisée rappelle le design Patriot. Aucun moyen pour nous d'ouvrir le SSD sans rompre un des scellés. Aucune vue intérieure donc.




 


 




2/ Plate-forme de test

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La plate-forme de test est un PC utilisé tous les jours (H24) mais spécialement équipé d'une partition dédiée aux tests de disques durs et SSD. La configuration utilisée est donc la suivante :

  • Carte mère : ASUS Maximus Extreme BIOS 1001
  • Processeur : E8600 @ 4 GHz
  • Mémoire vive : 2 x 1 Go PC3-8500 OCZ Gold (D9GTN)
  • Alimentation : Seasonic M12 700 W
  • Disque Dur Système : RAID 0 de Raptor 74 Go puis RAID 0 de Vélociraptor
  • Carte graphique : Sapphire HD3870 + Zalman VF1000
  • Refroidissement : Watercooling sur Processeur
  • Boîtier : Home made en médium
  • Système d'exploitation (OS) : Vista 32 bits (35 Go)




L'OS de test est situé sur la seconde partition de 35 Go du RAID 0 (150 Go de capacité totale). Monté avec un Vista 32 bits, afin de couvrir l'ensemble des applications utilisées pour les tests, le système a été installé une bonne fois pour toutes avec tous les pilotes et logiciels nécessaires à son bon fonctionnement. Aucune optimisation n'a été faite, de même qu'aucun accès à Internet n'est autorisé, afin de ne pas surcharger l'OS inutilement et surtout le laisser sans surveillance.
L'unité testée est, quant à elle, toujours considérée comme unité de stockage et donc aucun OS n'est installé dessus.

NB : Afin de tester le WD Raptor 74 Go, un RAID 0 de Vélociraptor a pris la place du RAID 0 de Raptor.


 




3/ Protocole de test


Dans cet article, il s'agira de comparer les performances, à tous les niveaux, de l'ensemble des SSD présentés dans la partie 1/ de cet article.

Le protocole de test se découpe en trois parties :

  • Mesures synthétiques (en sept chapitres dans cet article)
  • Mesures pratiques (en trois chapitres)
  • Mesures des températures

Les tests réalisés avec des logiciels dits "synthétiques" servent à estimer la performance sur l'ensemble de l'unité en le sollicitant en lecture, en écriture avec différentes tailles de blocs (blocksize ou transfert size). C'est un très bon moyen de connaître facilement les performances d'une unité et de les comparer avec une autre unité.
Néanmoins, ces tests ne reflètent pas la réalité d'un usage quotidien et c'est en cela que les mesures réalisées avec des logiciels dits "pratiques" permettent de mieux apprécier les performances d'un SSD dans des tâches plus classiques.

 

Ainsi, les tests se font dans l'ordre suivant :

  • Formatage complet du SSD puis suppression des partitions existantes
  • Tests synthétiques (HD Tach et HD Tune)
  • Partition unique puis formatage rapide NTFS en laissant le nom par défaut (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests synthétiques 1 (IO Meter)
  • Formatage rapide NTFS (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests synthétiques 2 (ATTO Diskmark)
  • Tests pratiques 1 (PCMark + FC Test)
  • Formatage rapide NTFS (taille d'unité d'allocation = 4 Ko)
  • Tests pratiques 2 (Suite des autres applications)

 

Vous retrouverez la liste des applications utilisées dans la page suivante.

 


Relevé de la température

Le relevé de température se fait grâce à un multimètre capable d'enregistrer à 1 °C près une température comprise entre -50 °C et 200 °C (erreur de +/-0,75 % d'après le fabricant, ce qui nous fait +/- 0,3 °C pour une température de 40 °C, donc négligeable dans notre cas). Les points de mesures sont les suivants :

  • Sur le côté : dans le trou de fixation à vis
  • En dessous : au milieu du SSD
  • Sous Everest : relevé de la sonde interne
  • Sur la prise : au niveau de la prise d'alimentation du SSD

Le couple multimètre-sonde utilisé pour ces mesures a été étalonné avec un thermomètre électronique médical dans une eau à 35 °C. Il s'avère que le couple multimètre-sonde utilisé affiche une température 2 °C inférieure à celle du thermomètre électronique. La fiabilité de ce dernier n'étant pas à remettre en cause, tous les résultats relevés lors des tests ont donc été majorés de 2 °C afin d'avoir les valeurs les plus proches de la réalité.

 




4/ Performances


Les tests de performances sont au nombre de 15 et sont répartis sur les dix pages suivantes. Voici la liste des tests :

 


Tests synthétiques

  • HDTach : Long Bench
  • HDTune : Tests avec 3 blocksizes (2 Ko, 64 Ko (défaut), 2 Mo)
  • IO Meter : Tests sur différentes configurations de lecture/écriture, aléatoire ou séquentielle avec de 1 à 8 files d'attente.
  • ATTO Diskmark : Test complet (défaut)


Tests pratiques

  • PCMark 2005 : Tests HDD seulement
  • PCMark Vantage : Tests HDD seulement
  • FC-Test v0.3 : Ensemble des 5 patterns


Tests pratiques (Compression et transferts)

  • WinRar : Compression de 5739 fichiers (320 Mo)
  • WinRar : Compression d'un seul fichier (330 Mo)
  • WinRar : Test de Performance
  • VirtualDub : Encodage d'un fichier vidéo .mpg (330 Mo) en .avi
  • dBPoweramp v9 (encodeur : lame) : Encodage de 10 fichiers audio .wav en .mp3
  • Test d'écriture : Copie de 3,26 Go de fichiers du RAID 0 au DD à tester
  • Test de copie : Copie de 3,26 Go de fichiers du DD à tester sur lui-même
  • Test de lecture : Copie de 3,26 Go de fichiers du DD à tester au RAID 0

 

NB :

  • Par rapport à l'ancien protocole, les tests sous SuperPi et wPrime ont été abandonnés car les résultats n'apportaient que peu d'informations.
  • Le Velociraptor et le RAID 0 de Velociraptor serviront de référence vis-à-vis des performances des disques durs. Référez-vous au comparatif des disques durs pour avoir une idée des performances des autres disques.
  • Pour chaque graphique, les SSD sont rangés par rapport à leur type et leur génération. En premier, les références en disque dur, suivi des SSD équipés de mémoire SLC (de première génération avec les Mtron et le Super-Talent (STT), puis de seconde génération avec le MemoRight et le Silicon Power. Ensuite, viennent les SSD en MLC de première génération (Warp, Core V2 et M-Class) puis de seconde génération (des Torqx au Crucial). Enfin, les Intel restent regroupés par soucis de comparaison entre première et seconde génération du X25-M.


 




    4 - A/ Tests synthétiques (HDTach - HDTune)


  • HDTach
  • HDTune


HDTach et HDTune sont des applications célèbres et incontournables pour avoir une idée rapide et relativement précise des débits de son unité de stockage. Les versions utilisées de ces applications sont gratuites. L'avantage de ce choix est que tout le monde peut comparer ses résultats, l'inconvénient majeur est de n'avoir que les débits en lecture et pas en écriture (disponible dans les versions "pro"). Voici donc ce que donnent les prétendants en débits purs.

 

NB : Vous pouvez cliquez sur les graphes pour les agrandir.
 

Transfert minimal

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Passer la barre des 200 Mo/s et s'y tenir en débit minimal, voici un rêve que peu d'entre nous imaginaient il y a encore quelques années ! La nouvelle génération de SSD, avec des architectures et des contrôleurs mieux pensés et des mémoires plus rapides, verse la dernière pelle sur la tombe des disques durs. En débit pur sur la lecture, ces nouvelles perles du stockage font peu de cas d'un RAID de Velociraptor, alors imaginez avec un disque dur plus "classique". Même avec des tailles de blocs de l'ordre de 2 Ko, les meilleurs SSD (les Intel) terrassent les Velociraptor, pourtant très bon dans ce domaine. Les premières générations de SSD arrivaient péniblement à 140 Mo/s dans les meilleures conditions. Remarquons, que les SSD en SLC de seconde génération font à peine mieux que leurs prédécesseurs.
Dernier point, et non des moindres : l'influence de l'utilisation à long terme des SSD sur leurs performances, ici en lecture. Comme vous pouvez le constater le débit en lecture peut accuser une chute de 80 Mo/s au pire des cas. Bien sûr ce n'est que par "à-coups" et ce n'est pas généralisé sur l'ensemble du SSD. Quoiqu'après une utilisation intensive et longue, sans "remise à neuf", il est possible que ce débit reflète la performance globale du SSD au bout d'un certain temps.



Transfert moyen

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Forcément, puisque les chutes de débit n'étaient que passagères sur les SSD "usés", la moyenne ne s'en ressent que très peu. Ce graphique des moyennes a l'avantage de "lisser" les histogrammes de telle sorte à ce qu'il se dégage trois groupes de SSD :

  • les "100 Mo/s", constitué des SSD en SLC de première génération et du Memo-Right
  • les "150 Mo/s", constitué des SSD en MLC de première génération et du Silicon Power (SLC)
  • les 200-250 Mo/s regroupant les autres.

Petite mention spéciale au SSD du fondeur de Santa-Clara qui dépasse la concurrence d'une courte tête.
Enfin, mauvais point pour le Super-Talent et l'OCZ Core V2, très médiocre avec les petits blocs.



Transfert maximal

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Ce graphique ressemble de beaucoup au graphique des moyennes, ce qui est somme-toute logique quand on sait que globalement un SSD a un débit constant sur toute sa capacité, contrairement à un disque dur qui voit ses débits chuter à mesure que l'on s'approche du centre des plateaux. Le Velociraptor nous le confirme !



 

Burst Speed (vitesse du cache)

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Le burst reflète la vitesse maximale atteinte par l'unité pour sortir une information, souvent associé à la lecture de la mémoire cache embarquée.

Peu de surprise. Les SSD qui étaient en retrait dans les graphiques précédent le restent. Pour HDTune, aucune unité ne dépassent les 200 Mo/s environ, alors qu'HDTach est beaucoup plus généreux avec certains :

  • Le Velociraptor et encore plus le RAID 0 de ces disques, profite de la lecture d'un cache rapide, et combiné dans le cas du RAID,
  • Le Torqx M28,
  • Les Intel. Mais curieusement, si HDTach leur donne des valeurs identiques à 260 Mo/s environ, il en est autrement pour HDTune qui handicape la première génération, et surtout la version "usée".

C'est à croire que la différence entre les deux logiciels se situe sur ce qui est testé :
- La mémoire cache pour HDTach
- Les mémoires flash (ou les plateaux) pour HDTune, avec comme une saturation à 200 Mo/s.

 


Temps d'accès

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Ce graphique n'a pas été "zoomé" volontairement sur les SSD pour montrer la différence énorme entre disque dur (pourtant réactif) et SSD. Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris : un SSD c'est ultra-réactif ! L'information est tout de suite accessible !

Nous voyons tout de même quelques différences entre les SSD. Même si la plupart ont un temps d'accès inférieur à 0,2 ms, la nouvelle génération semble encore plus réactive que la précédente. Les Intel peuvent même se vanter d'avoir un temps d'accès égal à "0". C'est idyllique mais faux. Le temps est proche de 0,1 ms, comme les autres en Indilinx mais nous arrivons à la limite des logiciels qui ne peuvent pas mesurer de façon efficace une valeur si proche de "0". Il va falloir se référer à IOMeter pour avoir une donnée un peu plus fiable maintenant.

De toute façon, 0,2 ou 0,1 ms c'est très rapide, la différence ne se fait pas sentir sur un usage quotidien.
Encore un mauvais point pour le Super-Talent qui n'arrive pas à faire aussi bien que ses petits camarades !

 


Charge CPU

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La charge au CPU décrit l'occupation du processeur lorsqu'une donnée transite par l'unité de stockage. Même si cette donnée est à prendre avec précaution car elle n'est réalisée que sur un laps de temps très court et qu'en lecture ici, elle nous montre tout de même un point important : les SSD consomment de la ressource CPU.
A ceux qui croyaient que les SSD étaient moins gourmand que les disques durs, et bien cela n'est pas forcément vrai.

Les Mtron Mobi 3025 32 Go et OCZ Core V2 présentent des occupations CPU anormalement haute qui peuvent ne pas refléter la réalité à long terme.
Enfin, une fois n'est pas coutume, le Super-Talent se démarque. Mais cette fois-ci c'est plutôt positivement car il semble être le meilleur à cet exercice, tous SSD confondus, et notamment sous HDTune avec un blocksize de 2 Ko.

 




    4 - B/ Tests synthétiques (IO Meter - 1 File - Accès séquentiel)

 


Débits en lecture séquentielle

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Alors que ce graphique n'était pas présenté lors du précédent comparatif car en doublon avec les résultats obtenus sous ATTO Disk, il semble opportun de l'afficher maintenant. En effet, IOMeter est beaucoup moins généreux, notamment sur la façon d'arriver au débit maximal.

Nous nous en rendons mieux compte ici : le débit moyen est le plus élevé seulement pour le blocksize le plus élevé dans la grande majorité des cas. Cela veut dire qu'il faut tempérer les débits obtenus sous les autres logiciels et bien réaliser qu'un débit moyen, tous blocksizes confondus, est bien en-deçà de ce que nous avons vu précédemment.
Seuls les Mtron, le MemoRight et, à moindre mesure, le Super-Talent - donc des SSD en SLC - arrivent à tirer leur épingle du jeu en atteignant leur débit maximal dès le blocksize de 128 Ko. Bien sûr, ces SSD restent globalement en retrait vis-à-vis des débits. Malgré tout, au bloc de 32 Ko, les Mtron arrivent au niveau des SSD en Indilinx "Barefoot", les Intel restant devant à tout instant.



 

Débits en écriture séquentielle

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Voici un graphique très intéressant. Le débit d'écriture d'un SSD peut sembler médiocre en regard de ses performances en lecture. Et cela est vrai. Un disque dur présentera des performances quasi-équivalentes entre lecture et écriture alors que son homologue électronique en est bien incapable.

Les Intel sont vraiment des bêtes à part. Très largement en tête sur les quatre premiers blocs, les choses se gâtent ensuite, pour atteindre un pénible 80 Mo/s, alors que d'autres SSD continue à grimper après le blocksize de 128 Ko. A ce jeu là, la palme revient au Torqx M28 (c'est à dire le Samsung PB22J) qui arrive à dépasser le RAID 0 de Velociraptor aux blocs de 2 Mo, et atteindre un joli 175 Mo/s au plus gros bloc. Un exploit !
Parmi les SSD professionnels, le MemoRight et le Silicon Power se détache des autres sans pour autant atteindre le niveau des SSD "Barefoot".



 

Temps de réponse en lecture séquentielle

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Attention : Ces graphiques présentent une échelle logarithmique afin de pouvoir représenter l'ensemble des résultats. Il faut garder en mémoire que les valeurs de temps d'accès augmentent de façon exponentielle proportionnellement au blocksize.

C'est fou comme un RAID 0 de Velociraptor se traîne !
En flirtant avec les 4 ms au mieux, le disque dur ne peut pas faire mieux... c'est physique... même mécanique pour être précis. Remarquons tout de même que les valeurs les plus hautes restent du même niveau que celles des SSD.

A la lecture des résultats des SSD, un point saute aux yeux immédiatement : le temps de réponse s'allonge exponentiellement et régulièrement à mesure que les blocs transférés grossissent. Normal, oui, mais étonnant quand on peut quasiment superposer la plupart des histogrammes.
Comme vu précédemment, le moins bon est le STT. Ensuite viennent les SSD en MLC de première génération, suivi du Silicon Power.

 
 
 

Temps de réponse en écriture séquentielle

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En écriture, beaucoup de points peuvent être notés :

  • Les Mtron et le MemoRight sont décevants et sont même moins bons que le disque dur.
  • Les autres SLC et les MLC de première génération ne font guère mieux, mis à part le Super-Talent qui se détache un peu.
  • Les SSD "Barefoot" sont déjà meilleurs et arrivent en dessous de la barre des 0.3 ms. Les valeurs à blocksize plus important sont aussi mieux placés.
  • Mais les grands gagnants demeurent les Intel, au moins pour les quatre premiers blocksize, pulvérisant la barre des 0,09 ms aux blocs de 0,5 et 2 Ko !

Que cela soit en lecture ou en écriture, le SSD ne voit jamais son temps de réponse diminuer avec le temps et l'usage, comme le prouvent les SSD notés "usés" sur le graphique.



 

Nombre d'accès par seconde en lecture séquentielle

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Attention : Ici encore l'échelle des abscisses est logarithmique afin d'afficher les énormes différences entre le premier et le dernier blocksize.

Le nombre d'accès en entrée/sortie ("In" et "Out" en anglais) par seconde reflète la réactivité du disque face aux demandes du système. Evidemment, plus les blocs seront petits plus il y aura d'accès et inversement. Les résultats du nombre d'accès par seconde seront donc directement liés aux temps d'accès plus qu'aux débits des disques.

A peu de chose près, les résultats obtenus ici sont inversement proportionnels aux résultats des débits.
Notre référence "disque dur" est totalement dépassée par les évènements et même si les gros blocs lui conviennent il sature rapidement et voit un plafond apparaître vers 200 IO/s.
Ridicule, quand nous regardons les maximum atteints par les SSD : environ 10 000 IO/s ! C'est un autre monde...

Grands gagnants de cette étape du comparatif : les Mtron, le MemoRight, les SSD en Indilinx et les Intel. Notez que les Mtron aiment les petits blocs.
En retrait très net, le Super-Talent (décidemment c'est tout ou rien avec lui !) peine à dépasser les 1000 IO/s.

Enfin, entre ces deux extrêmes, les autres SLC et les MLC de première génération accusent le coup d'une architecture ou d'un contrôleur vieillissant ou timide.



 

Nombre d'accès par seconde en écriture séquentielle

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Voici la grande différence entre la technologie d'Intel et celle des autres. Même si le géant bleu concède sa place au niveau des débits d'écriture, il est tout de même capable d'assurer de très bon niveau de nombre d'accès : pas de demi-mesure, en écriture comme en lecture, les IO/s sont là !

Et les autres SSD ramassent les miettes ! Les "Indilinx" plafonnent à 3000 IO/s, ce qui est déjà honorable avec, notons-le tout de même, les meilleurs résultats sur les quatre derniers blocksize.
Les Silicon Power, Warp V2, Core V2 et M-Class, déjà bien en retrait, font moins bien que le Velociraptor et le RAID 0.
Grands perdants, les Mtron et le MemoRight ne sont pas à l'aise sur ce genre d'exercice, ce qui dommage pour des disques destinés à des serveurs ou des stations de travail où les sollicitations en écriture sont très présentes !




 




    4 - C/ IO Meter - 1 File - Accès aléatoire

 

 

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Ce graphique représente le transfert moyen suivant deux paramètres : la taille des blocs (2, 128 et 2048 Ko) et le pourcentage d'accès aléatoire (0% correspond à des accès séquentiels, c'est-à-dire que les blocs de données sont juxtaposés sur le disque, et 100% pour les accès totalement aléatoires). En toute logique, plus la taille des blocs est importante, plus le débit l'est aussi. En revanche, plus l'accès est aléatoire, moins le débit est important.

Les accès se font à 67% en lecture et 33% en écriture. Ceci explique la très bonne position du Patriot Torqx M28 qui bénéficie de son très bon potentiel en écriture.
La hiérarchie des SSD vis-à-vis des débits est identique à celle des précédents graphiques.

Mis à part le MemoRight en accès purement séquentiel pour une taille de bloc de 2 Ko, les SSD en SLC présentent des débits moyens plutôt médiocres.
A l'inverse les "Indilinx" et les Intel savent sortir leur épingle du jeu. Mais bien plus que le débit maximal atteinte, c'est plus la régularité de ceux-ci suivant le pourcentage d'accès aléatoire qu'il faut souligner. Et c'est d'autant plus vrai chez Intel, quelque soit la taille du bloc !

 



 

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Même constat ici. Le caractère aléatoire des accès ne handicape peu voire pas du tout les SSD, par rapport aux disques durs qui souffrent.
Le Silicon Power donne de bons résultats, mais au plus petit bloc il reste derrière le "bataillon des Indilinx" et autre Intel.
La palme revient au Torqx M28, très impressionnant dans cet exercice !



 

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Enfin intéressons-nous aux nombres d'accès par seconde suivant les deux mêmes paramètres. Attention, là encore, l'échelle des abscisses est logarithmique.

Sur le plus petit bloc, en accès purement séquentiel, les Mtron, et encore plus le MemoRight et le Torqx M28, sont excellent et dépassent même les Intel, pourtant maître des IO/s, comme nous l'avons vu dans les graphes précédents. Curieux, quand on sait que les X25-M assurent 10000 IO/s que cela soit en lecture ou en écriture. Peut-être que la combinaison des deux est plus handicapant pour ces SSD.

Toujours est-il que les X25-M savent parfaitement gérer la pression des accès aléatoires. A ce jeu là, le Barefoot est moins à l'aise avec un blocksize de 2 Ko. Cela est moins vrai avec les blocs plus gros où tous les SSD en MLC de seconde génération tiennent dans un mouchoir de poche. Le Torqx M28 arrive même à dépasser tout le monde d'une courte tête.

 
 




    4 - D/ Tests synthétiques (IO Meter - Multi-Files - Transfert de blocs de 2 Ko)

 


IO-Meter, application développée par Intel, permet non seulement de tester sous tous les aspects les performances d'un disque dur tel qu'il peut l'être dans un PC à usage familial, mais il permet aussi de tester l'unité dans un environnement typé "serveur". L'aspect multi-files représente donc des accès simultanés au disque comme le ferait un ensemble d'utilisateurs sollicitant en même temps un seul disque dur au sein d'un serveur par exemple.

Puisque ce comparatif a pour but, avant tout, d'apporter une information claire et utile au lecteur, le nombre de commandes simultanées a été volontairement bridé à 8. En effet, pour un usage quotidien d'un PC familial ou même d'une station de travail, il est rare d'avoir énormément d'accès simultanés au disque. Cela permet tout de même d'avoir une idée de ce qu'il se passe en passant de 1 à 8 files d'accès simultanés.

 

Dans les graphiques qui vont suivre, le paramètre "nombre de files" contient quatre valeurs (1, 2, 4 et 8 files) et est toujours représenté avec les mêmes couleurs. Le second paramètre (que cela soit le pourcentage d'accès aléatoire, la répartition lecture/écriture ou encore la taille des blocs) est toujours représenté par un gradient de transparence en trois classes.

 

NB : Lorsqu'un paramètre n'est pas étudié dans un graphique, il est gardé à une valeur fixe. Ainsi, par défaut :

  1. L'accès aléatoire est toujours fixé à 100% (aucun accès séquentiel)
  2. La proportion Lecture / Ecriture est toujours fixée à 67 % / 33 %
  3. La taille du bloc est toujours fixée à 2 Ko (valeur où les différences entre disques sont les plus flagrantes)

 


 

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Avec des blocs de 2 Ko, les différences entre SSD et entre les accès multi-files sont plus flagrantes.
Globalement, les débits augmentent avec le nombre de files d'attente et avec la quantité d'accès en écriture. Cela est valable pour tous les SSD hormis les X25-M où les accès combinés 67 % de lecture et 33 % d'écriture sont moins bons que 100 % de lecture.

A 100% d'écriture, les SSD en SLC et la première génération de MLC présentent des débits identiques quelque soit le nombre de file d'attente. A l'opposé, les Intel présentent toujours une augmentation de débit suivant l'augmentation du nombre de file d'attente, et cela quelque soit le ratio lecture/écriture. Ces derniers sont meilleurs en tous points.

Pour résumer, les Intel sont parfaitement adaptés, à la vu de ce graphique, à un usage multi-utilisateurs !

 

 

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Pour l'ensemble, il existe peu ou pas de différence entre les débits à 50 ou 100 % d'accès aléatoires.
Les Intel ont un débit toujours à peu près constant; quelque soit le pourcentage d'accès aléatoire. Mieux, les Indilinx ont même un meilleur débit à 100% d'accès aléatoire qu'à 50% et même qu'à 0% ! Par contre, à l'instar du graphe précédent, l'augmentation du nombre de file induit une nette augmentation des débits (jusqu'à 50% en plus entre 1 et 8 files)

A l'inverse, les Mtron, le MemoRight et le Torqx M28 (décidemment bien différent de ses homologue MLC) présentent un débit largement meilleur avec des accès séquentiels qu'avec des accès aléatoires (comme nous pouvons le constater sur n'importe quel disque dur). Pour le MemoRight, la différence entre les deux types d'accès se matérialise par une chute de 23 Mo, soit 90% de débit en moins ! Cela reste très curieux lorsque l'on sait qu'il n'y a pas d'ordre dans un SSD et où l'accès à l'information se fait de la même manière quelque soit son emplacement dans les puces Flash !



 

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La différence de performance suivant la taille des blocs est violente ! Entre 2 Ko et 2 Mo, le débit chute de 90% en moyenne (un peu moins pour les Intel).
A la plus grosse taille de bloc, le Torqx M28 l'emporte, logique puisque les transferts sont composés de 33 % d'écriture (ce qui lui est bénéfique, mais plutôt handicapant pour les Intel).

En revanche, pour le bloc de 128 Ko et encore plus pour le 2 Ko, les Indilinx et surtout les X25-M domine allègrement avec un joli 20 Mo/s à 4 files et des  blocs de 2 ko.
Notons les résultats plutôt médiocres du MemoRight et des Mtron. Décevant...
Une fois encore, nous voyons que les X25-M aiment l'augmentation du nombre de files !

 
 




    4 - E/ Tests synthétiques (IO Meter - Multi-Files - Temps d'accès sur blocs de 2 Ko)

 

 

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A l'inverse des disques durs, les SSD présentent tous des temps d'accès plus important en lecture qu'en écriture.
Si les Mtron sont clairement dérangés en lecture (rappel, nous sommes avec des blocs de 2 Ko et 100 % d'accès aléatoire, le plus contraignant en clair !), en écriture ils s'améliorent et ce sont plutôt les autres SLC et les MLC de première génération qui sont à la traîne.

Toujours est-il que les SSD équipés du contrôleur "Barefoot" dominent allègrement les autres, mais ils se font ravir la première place par des Intel époustouflants. Ceux-ci survolent littéralement le test en présentant systématiquement des temps d'accès toujours inférieur à la milliseconde !
Très à l'aise en écriture comme en lecture, à 1 comme à 8 files d'attente. Impressionnant !

 

 

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Ici, le paramètre variable est le pourcentage d'accès aléatoires. Ainsi, les accès se font toujours à des blocs de 2Ko réparti à 67% en lecture et 33% en écriture.

Pour la première moitié de SSD, les temps d'accès diminue avec la baisse du pourcentage d'accès aléatoire alors qu'avec les SSD "Indilinx" et les Intel, c'est le contraire ! Ce qui les place largement en tête du classement dès que les accès ne sont plus séquentiels.
Les X25-M d'Intel sont encore nettement devant, mais en accès exclusivement séquentiels le MemoRight et le Patriot Torqx M28 arrivent à les surpasser

 

 

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Sans concession, la taille des blocs a une conséquence directe sur les temps de réponse, et l'augmentation du nombre de files n'arrange pas les résultats, et cela quelque soit le SSD.
Dans l'ensemble, nous retrouvons la hiérarchie vue dans les graphiques précédents avec un Torqx M28 très en forme et des X25-M en première place aux blocs de 2 et 128 Ko.

 
 




    4 - F/ Tests synthétiques (IO Meter - Multi-Files - IO/s de blocs de 2 Ko)

 

 

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Une grande majorité de SSD voient leur nombre d'accès par seconde augmenter avec le pourcentage d'accès en écriture. Seuls les Intel et le Velociraptor fonctionnent différemment et semble mieux gérer les 100 % de lecture que les 100 % d'écriture.

De plus, seuls les X25-M ont une augmentation du nombre d'accès proportionnellement à l'augmentation du nombre de files quelque soit le ratio Lecture/écriture. Les Indilinx réagissent de la même manière mais uniquement en écriture exclusive.

 

 

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Les SSD sont très peu influencés par l'aspect aléatoire des accès.
Les exceptions sont les Mtron, le MemoRight et le Torqx M28 qui présentent un nombre d'accès très élevé en accès uniquement séquentiel pour chuter dès que les accès sont aléatoires.

Une fois encore, les SSD Intel se démarquent par leurs performances à la hausse proportionnellement avec le nombre de files d'attente. Ils dominent ainsi le comparatif avec des nombre d'accès par seconde dépassant la barre des 5000 dans tous les cas, et même la barre des 10 000 à 4 et 8 files !

 

 

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Chose flagrante, nous avons les mêmes histogrammes que sur le graphique précédent avec le bloc de 2 Ko. Logique puisque sur ce graphique, tous les accès sont à 100% aléatoire et sur le graphique précédent, ils se faisaient tous avec des blocs de 2 Ko. Donc aucune surprise de ce côté là.

Par ailleurs, nous remarquons qu'avec un blocksize de 128 Ko, tous les SSD (sans exceptions !) ont entre 500 et 1000 accès par seconde et avec un blocksize de 2048 Ko, ce nombre d'accès approche nettement de "0".
Aucune influence du nombre de files à ces deux tailles de blocs.

 

Enfin, pour revenir au classement des SSD sur cette épreuve, les X25-M domine, suivi des "Barefoot" pour terminer en toute difficulté avec les autres SSD. Notons les performances un peu reculé du Torqx M28 et au contraire celles du STT plutôt bonnes vis-à-vis de ses concurrents directs.

 
 




     4 - G/ Tests synthétiques (Atto Diskmark)


ATTO Disk est un logiciel qui permet de balayer rapidement les performances en lecture et écriture avec 15 blocksizes allant de 0,5 à 8192 Ko.

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Comme nous l'avons déjà abordé sous IOMeter, ATTO Disk semble plus généreux que ce dernier à propos des débits. N'oublions pas que ATTO mesure les débits maximaux, alors que IOMeter présentait des débits moyens. Cela dit, ATTO Disk alloue le débit maximal dès le blocksize de 128 Ko, et cela pour quasiment toutes les unités. Peut-être trop optimiste comme résultats ! Toujours est-il que les différences entre SSD sont marquées de la même manière que sous IOMeter avec la domination des X25-M, suivi par la troupe des "Barefoot", suivi des autres MLC et du Silicon Power, pour finir par les autres SLC.



 

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En écriture pas de réelle surprise. Néanmoins, par rapport à IOMeter, deux SSD présentent des résultats sensiblement différents :

  • le Torqx M28 reste au niveau des "Indilinx" sans jamais les dépasser (sauf au bloc de 0,5 Ko)
  • l'Agility est moins bien placé et perd plus de 30 Mo/s par apport aux autres Indilinx.

Plus que jamais, les Intel se remarquent par leur faiblesse en écriture de blocs supérieurs à 8 Ko.

 





   4 - H/ Tests pratiques (PCMark)

  • PCMark 2005
  • PCMark Vantage

Les deux PCMark ont été réunis pour faciliter la lecture des résultats. Ces premiers graphiques présentent une sélection de tests parmi ceux qui sont pratiqués pour évaluer les performances de l'unité de stockage. La sélection a été effectuée de façon à faire ressortir les plus grandes différences entre les disques durs (sélection selon les écarts moyens). Pour rappel, ces tests simulent une utilisation plus "quotidienne" que les tests précédents.

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A part Windows Media Coder qui montre une grande disparité dans les résultats, les autres paramètres suivent à peu près la même hiérarchie.
Intel et son X25-M G2 "Postville" semble dominer haut la main les deux benchmarks. Ensuite vient la première version du X25-M et surtout le Torqx M28 (ou Samsung PB22J, rappelons-le) très fort Vista Startup et Windows Defender. La suite est logique et colle plutôt bien à l'ensemble des résultats obtenus lors des tests synthétiques. Les "Indilinx" se place très bien, suivi enfin par les SLC et les MLC de première génération.

Concernant le test Windows Media Coder, la hiérarchie est mise à mal. Ce test doit faire appel à beaucoup d'accès en écriture que les autres. En effet, le disque dur est très bien placé et les X25-M sont un peu à la traîne. Cela ne les empêche pas d'être largement devant les SSD les moins performants. Le MemoRight arrive à émerger et dépasser les 100 Mo/s.



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Ce graphique résume à peu près bien l'ensemble de tous les tests effectués lors de ce comparatif :

  • une nette impression que les X25-M (en neuf, car l'utilisation à long terme sans "remise à neuf" handicape vraiment le SSD) dominent haut la main.
  • un Torqx M28 très bien placé, qui se permet même d'égaler le "Postville" sur PCMark 2005.
  • des SSD embarquant de l'Indilinx "barefoot", tous homogènes, tous bien placés. Nous voyons aussi l'impact de l'utilisation à long terme (Falcon). A noter, car la différence se voit légèrement ici, le petit écart entre firmware sur le Vertex et sur l'Agility, donnant le 1.41 gagnant face au 1.3.
  • les autres SSD bataillant les uns avec les autres pour récolter finalement... les dernières places. Nous pouvons accuser les uns d'avoir une architecture vieillissante (MLC) et les autres de ne pas avoir été conçu pour faire du PCMark (SLC). Toujours est-il que les résultats sont plutôt décevants, et certains d'entres eux se laissent même dépasser par ceux du RAID 0 de Velociraptor, voire du Velociraptor seul.







   4 - I/ Tests pratiques (FC-Test 1.0 build 13)

 

A l'image de PCMark, FC-Test est aussi un logiciel de bench simulant une activité plus "classique" d'un disque dur. Nous le devons à un membre de XbitLabs (retrouvez tous les détails sur leur site). Les "patterns" sont des modèles contenant une liste de fichiers virtuels avec leurs tailles respectives. Le but est de mesurer le temps qui est nécessaire pour lire  et enregistrer ces fichiers sur le disque dur en test, puis de les lire et enfin de les copier à un autre endroit du disque. Il y a cinq modèles différents qui comportent chacun un nombre de fichiers différents et avec des tailles bien différentes. Au final, c'est un bench assez représentatif de la réalité.

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Beaucoup d'information sur ce graphe apparaissent. Des points nouveaux aussi.
La première pattern donne gagnant les "Barefoot", les Intel, le MemoRight et le Silicon Power. A la seconde pattern (constitué de 3 gros fichiers), seul les OCZ s'en sorte haut la main.
A la troisième pattern (constitué de petits fichiers), cela ne bouge pas hormis pour l'Agility fw 1.3 (qui perd beaucoup), le Crucial et le "Postville" qui, eux par contre, gagnent très largement.

Enfin, les deux dernières patterns ne démarque aucun des SSD MLC "nouvelle génération". Par contre, certains des autres tendent à lâcher prise totalement, à l'image du Warp V2 qui met presque 40 s pour calculer chacune des deux patterns. Une catastrophe ! Mais certains SLC ne sont pas beaucoup mieux lotis comme le Super-Talent, ou plus grave, le Silicon Power.

 


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Au niveau de l'écriture, rien à dire du côté des "Indilinx" et du Torqx M28. Les Intel sont légèrement en retrait mais quoi de plus logique par rapport à leur débits en écriture.

En revanche, pour les autres SSD c'est la panique ! Les Mtron et le MemoRight arrivent à assurer correctement toutes les tâches mais les trois SSD MLC d'ancienne génération sont littéralement dans les choux. Et le Super-Talent essaye de les imiter...

 


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Alliant lecture et écriture, ce test de "copie" accentue encore plus les différences entre SSD.

Au final :

  • Les OCZ sortent grand vainqueurs de FC-Test, surtout le Vertex
  • Le Torqx M28 reste extrêmement bien placé
  • Les autres Indilinx puis les Intel tiennent largement tête aux autres SSD du comparatif
  • Le MemoRight est le seul SSD SLC qui arrive à faire la différence, et cela, même si les débits purs de ce SSD ne figurent pas parmi les meilleurs.

Et le RAID 0 de Velociraptor est loin d'être dépassé par les évènements grâce à ses hauts débits en lecture comme en écriture.

 
 




   4 - J/ Tests pratiques (Compression et transferts)


 

  • WinRar (compression petits et gros fichiers)
  • VirtualDub (compression video MPG -> AVI)
  • dbPoweramp (compression audio wav -> MP3 par lame)

 

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Si l'encodage audio semble être une tâche différenciant peu les unités, il en est tout autre pour l'encodage vidéo. En effet, et là c'est le débit en écriture qui parle, les unités les plus rapide dans cette tâche sont dans l'ordre : le RAID 0 de Velociraptor, le Torqx M28, les "Indilinx", les SLC (hormis le Super-Talent) et le Velociraptor, le Warp V2 et le Core V2, les Intel (très mal placé et pour cause...), le STT et l'Imation (curieux, il n'avait jamais démontré de faiblesse aussi flagrante).

Quant aux compressions de fichiers, suivant qu'il s'agisse d'un gros fichier ou d'une multitude de petits fichiers, les SSD en lice ne réagissent pas de la même manière.
Les mieux placés simultanément à ces exercices sont le Velociraptor et le RAID 0, les Mtron, les Torqx, et le Warp V2 (tiens encore un Patriot !).

Ainsi, nous pouvons en conclure que les Patriot, et surtout les Torqx, sont les vainqueurs de cette manche.



 

  • Ecriture, puis copie puis lecture de 3,26 Go de fichiers

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En regard des débits vus auparavant, ce graphique est totalement logique. En lecture, Indilinx et Intel sont devant, en écriture, les Intel se laissent largement dominer, le Torqx M28 prend la première place, le MemoRight et le Silicon Power au coude à coude avec les "Barefoot".

Enfin, tâche la plus ardue, la copie : le RAID 0 mis à part, les Torqx sont donc devant, suivis des "Barefoot", des X25-M et du MemoRight.


 
 

  •  WinRar (Test de performance)

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Difficile d'expliquer ce graphique et les données regroupées ici. Comme pour les disques durs où le moins rapide était finalement devant, ici le Torqx M28 est presque à la plus mauvaise place. Curieux...
De même, pourquoi le Crucial et le Torqx ont-ils un résultat aussi bas alors qu'ils sont des copies quasi identiques du Vertex et du Falcon ?

 




5/ Températures



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Même si la chaleur dégagée par un SSD est globalement moins importante que par un disque dur, il reste néanmoins des différences entres les unités qui s'étalent tout de même, dans ce comparatif, de 24°C à 36°C ! La température n'est pas forcément à relier avec les matériaux utilisés pour la coque, même si une coque en métal doit mieux dissiper la chaleur.

Le plus discret niveau température reste le Core V2, suivi de près d'un autre OCZ : le Vertex, puis le Falcon, l'Agility, le Crucial et les Torqx.

Net progrès de la part d'Intel qui fait baisser la température de quasiment 5°C entre la première et la seconde version de son X25-M. La gravure des puces passant de 50 à 32 nm, ces dernières développent donc moins de calories, ce qui explique les résultats obtenus.

Inversement, le M-Class d'Imation, suivi par les Mtron, sont les plus chauds. Le MemoRight est le seul SSD à bénéficier d'une sonde interne. Nous ne pouvons que les féliciter pour cela. Mais la sonde doit être située sur ou à proximité d'une puce mémoire ou du contrôleur car la température affichée est de 4°C supérieur aux températures relevées à l'extérieur du SSD. A méditer pour les autres SSD...


 




Conclusion

  • Bilan général

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  • Conclusion

Que de nouveautés apportant son lot de performance et de fiabilité depuis notre précédent comparatif. Les premiers SSD en MLC (Multi Layer Cell) testés voient leur note dégringoler avec l'arrivée des SSD de seconde génération pourvu des très bons contrôleurs Indilinx ou Samsung et épaulés par suffisamment de mémoire cache. Seuls les SSD avec puces Flash SLC (Single Layer Cell) arrivent à stabiliser leur note dans le temps. En effet, les sorties les plus récentes n'apportent guère plus alors que leur prix reste prohibitif pour le Grand Public. Très clairement, ces SSD ne sont pas adaptés à un usage dans le cadre familial, et cela même pour un gamer qui aura tendance à changer son matériel régulièrement, perdant de ce fait, un des intérêts d'un SSD en SLC : la durée de vie. Toutefois ces SSD restent intéressants sur le marché de l'occasion avec des performances peu affectées par l'âge et une fiabilité hors pairs !

Si le contrôleur JMicron JMF602 a démocratisé le SSD auprès d'un public assez large et conquis par des temps d'accès extrêmement court, idéal pour un système d'exploitation, il faut reconnaître  que ce contrôleur fut rapidement et avantageusement remplacé par des contrôleurs plus fiables (encore que le tir ait été vite corrigé par JMicron) mais surtout plus performants. A ce titre, avec la sortie du second contrôleur, Samsung propose une solution complète (contrôleur, NAND et cache) que l'ont retrouve sur le fameux PB22J (non testé ici) et qui intéresse certains assembleurs. Patriot l'a repris à son compte et en a fait le Torqx M28. Dans les faits, ce SSD est très bon et n'a rien a envié aux SSD équipé de contrôleur Indilinx. Son prix légèrement supérieur à la moyenne est largement compensé par les 10 ans de garantie accordés par la marque.

A propos de Patriot, l'assembleur nord américain propose aussi, à travers son Torqx, l'association du contrôleur Indilinx "Barefoot", de mémoire Samsung et d'une mémoire additionnelle SDRAM de marque Elpida. Ce SSD, à l'image des G.Skill Falcon, OCZ Vertex et Crucial M225 de ce test, remporte un franc succès auprès des acheteurs vu les performances atteintes pour un prix restant "raisonnable" pour les plus motivés d'entre nous. Car il s'agit bien du plus gros handicap des SSD aujourd'hui. La fiabilité s'améliorant de jour en jour et les performances dépassant allègrement les meilleures solutions "disques", le prix du Go représente le principal frein au déploiement des SSD à grande échelle aujourd'hui. Avec un prix compris entre 2 à 3 € du Go, il faut donc débourser 20 à 30 fois plus qu'un disque dur, à capacité identique !

Enfin, des solutions légèrement moins onéreuses comme l'OCZ Agility possèdent de bon rapport prestation/prix et semblent ainsi idéal pour une configuration très performante mais restant dans un budget limité.  Notez que l'Agility testé ici transporte non pas des puces flash NAND Samsung mais des puces d'origine IMFT ("Intel-Micron Flash Technologies" joint-venture des deux géants) à l'instar des X25-M du fondeur de Santa-Clara.

Intel a frappé un grand coup à la sortie de son premier X25-M pulvérisant les performances des meilleurs SSD de l'époque (SSD en SLC compris) et le prix des  SSD "grand public". Ce "G1" souffre aujourd'hui d'une garantie d'un an, plus liée à l'incertitude d'une première génération qu'à un risque rapide de défaillance.  Même si le support de ce produit continue, notamment avec la sortie de nouveau firmware, il est avantageusement remplacé par un "Postville" quasi excellent en tout point, bénéficiant d'une garantie de 3 ans (plus appropriée vis-à-vis de la concurrence) et de performances revues à la hausse en IO/s aléatoires. Ce SSD règne donc en maître sur ce comparatif et sur l'ensemble du marché actuel !


 

  • Notes et Awards

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Merci à Damien Labourot d'Intel, Joan Lunny de Lexar Media / Crucial, Tobias Brinkmann et Risteárd McSweeney d'OCZ, Kahina Hocine de Open2Europe pour les Patriot, Sandra Leenhouts de Pleon pour l'Imation, Gilles Berkovitch de Invant pour le Silicon Power et le MemoRight. Un grand merci aussi à certains de nos membres : Benji Tshi pour le G.Skill, Brice28 pour les Mtron, Traxman pour le STT.






 

thocathe le 2010-01-12 à 10:31:52
Superbe comparatif à lire et surtout à reliretellement il est dense et précis. Incontournable  
Meteorik le 2010-01-12 à 20:15:47
Merci

Il y a encore moyen de l'améliorer et les idées fleurissent déjà
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